Présidentielle 2015: l’Unir/PS fait le choix de la campagne de proximité

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Publié le lundi 16 novembre 2015 | FasoZine

© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : l`UNIR/PS donne de la voix
Lundi 13 juillet 2015. Ouagadougou. Siège de l`UNIR/PS. L`Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a animé une conférence de presse pour se prononcer sur la nouvelle situation nationale causée par le regain de tension entre le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Photo : Me Bénéwendé Sankara, président de l`UNIR/PS

La campagne électorale de la présidentielle bat son plein dans les quatre coins du Burkina Faso. Les candidats mettent tous les moyens en œuvre pour bénéficier de la sympathie et de la confiance de la majeure partie de l’électorat. Me Bénéwendé Sankara, candidat du parti l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS) et toute son équipe se donnent toutes les chances pour être au palais présidentiel de Kosyam au soir du 29 novembre 205. Contrairement à certains candidats qui ont fait le choix de caravane ou encore de meeting géant, l’Unir/PS a opté pour le « porte à porte ».

« La campagne se déroule très bien. Un premier bilan révèle que le travail de proximité est très bien fait », rassure Souleymane Sanou, coordonateur régional/Centre de campagne de l’Unir/PS. Devant le siège de campagne du parti dans la matinée de ce samedi 14 novembre 2015, quelques journalistes venus accompagner l’équipe de campagne pour sa tournée devisent tranquillement, au son des belles mélodies distillée par le « DJ maison ».

Très confiant, Souleymane Sanou croit à une « insurrection électorale » qui conduira son candidat à Kosyam au soir du 29 novembre. « Dans les non-lotis du quartier Yagma à Ouagadougou, le président Bénéwendé Sankara était obligé de descendre et monter sur une moto pour prendre son bain de foule parce qu’il y avait une haie humaine qui l’attendait. Le fait le plus marquant pour nous, ce sont ces jeunes qui, volontairement, ont décidé d’accompagner le parti. Cela veut dire que le peuple burkinabè est mature et c’est pour cela que nous croyons à cette insurrection électorale ».

L’Unir/PS, qui a fait le choix de la campagne de proximité, organise des assemblées d’échanges avec les femmes et les jeunes dans les quartiers. « Notre stratégie consiste à toucher les populations à la base afin qu’elles comprennent que nous ne faisons pas un pas sans le peuple, comme le stipule notre slogan », confesse M Sanou.

Il ajoute d’ailleurs que les responsables du parti se sont plaints du fait de ne pas mettre des affiches publiques alors que les adversaires politiques le font. « Comme la mairie dans son communiqué tolère cette forme, nous allons dès lundi rattraper ce manque », assure-t-il. En ce qui concerne les attentes des populations, M. Sanou a son idée. Il confie que « le peuple veut un vrai changement pour qu’on puisse améliorer son quotidien. Qu’il ait accès aux logements, à l’électricité, que le coût des denrées de première nécessité soit à leur portée. Et cet aspect est réellement pris en compte par le programme politique de gouvernement de l’Unir/PS. Et c’est cela qui crée l’engouement autour du parti ».

Abel Azonhandé