Banfora : Natama pris de malaises

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Publié le lundi 16 novembre 2015 | L`Observateur Paalga

© Autre presse par DR
Burkina : Un mouvement appelle à la candidature de Jean-Baptiste Natama

C’est dans le découragement que les militants de Jean Baptiste Natama, sont repartis chez eux, sans pouvoir entendre les réponses à leurs doléances. Rien pourtant ne présageait une telle situation et contre toute attente, le candidat a avoué péniblement : « j’ai un petit dysfonctionnement et je voudrais vous demander de m’excuser… je ne sais pas quel est le malaise qui me prend mais je dois me ressaisir ». Visiblement très souffrant, il est soutenu par sa garde qui a accouru avant qu’ont lui apporte une chaise. «Je pense que les forces adverses sont en train de nous attaquer par tous les moyens mais elles seront vaincues. Je reviens dans quelques minutes», lancera-t-il après 10 mn de pause. Il quitte ensuite le site du meeting à bord de son véhicule. Devant cette situation, les militants désertent les lieux et au retour, le candidat indépendant se retrouve face aux journalistes.

«J’ai ressenti une douleur à l’estomac mais je vois que c’est passé. Vous-mêmes vous le constatez», a lancé Natama.

Il aura eu juste le temps d’annoncer que son combat est celui de la renaissance du Faso, et qu’avec lui, tout ce qui est courbé sera redressé et que ce qui est redressé sera rehaussé, dénonçant au passage, la corruption, l’enrichissement illicite, les détournements de deniers publics faits par une élite politique irresponsable, inconsciente».

Pour Natama, l’éducation sera gratuite et obligatoire de 6 à 16 ans au Burkina. Il a annoncé du reste une réforme du système éducatif et indiqué que la femme sortira de sa situation désespérante. Il a confié aux journalistes que son projet de société prend en compte le développement de l’industrie burkinabè.

Dans son analyse globale, il permettra de trouver des solutions alternatives qui permettront aux entreprises localisées dans les Cascades de reprendre leurs activités et contribuer à l’essor national.

Luc Ouattara