Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Célébration de la paix et de la tolérance au Burkina Faso : «Œuvrons tous à la culture des valeurs de la non-violence», dixit Yacouba Isaac Zida
Publié le lundi 16 novembre 2015  |  Sidwaya
Arrivée
© aOuaga.com par Atapointe
Arrivée du premier ministre burkinabé, Isaac Yacouba Zida pour une visite de travail et d`amitié en Côte d`Ivoire
Lundi 06 juillet 2015. Aéoroport FHB d’Abidjan. Arrivée du premier ministre burkinabé, Isaac Yacouba Zida pour une visite de travail et d`amitié en Côte d`Ivoire. Photo : Isaac Yacouba Zida ,premier ministre.




Le Burkina Faso a officiellement commémoré l’édition 2015, des Journées internationales de la paix et de la tolérance, le jeudi 12 novembre 2015, à Léo, dans la province de la Sissili. La cérémonie s’est déroulée sous le haut patronage du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida.

Les Journées internationales de la paix et de la tolérance, édition 2015 au Burkina Faso, ont été officiellement commémorées dans la cité des ignames (Léo), province de la Sissili, le jeudi 12 novembre 2015. Cette célébration simultanée a été placée sous le thème général, «Peuple burkinabè, acteur de défense et de promotion de la paix». Par ce leitmotiv, le gouvernement à travers le ministère en charge des droits humains entend rappeler à toutes les couches de la société que le maintien de la paix engage la responsabilité de tous, aussi bien individuellement que collectivement. Aussi, il interpelle les fils et filles du Burkina Faso à œuvrer à créer des conditions favorables à des élections paisibles et à une cohabitation pacifique au-delà des différences culturelles et des appartenances sociales.

A l’occasion, le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, patron de la cérémonie, a souligné que la paix n’est jamais un acquis permanent, ce au regard de ce qui se passe dans le monde, et des récents évènements qu’a connus le Burkina Faso. De ce fait, il a invité le peuple burkinabè dans toutes ses composantes à travailler toujours à la préservation de cette valeur et à l’ancrage de la culture de la non-violence, gage de tout développement durable et de démocratie prospère.«J’invite tous mes compatriotes à se départir de toute violence, fut-elle verbale car elle n’engendre que la violence et nous entraîne inéluctablement dans un angrenage dont nul ne peut présager de l’issue», a indiqué le Premier ministre.Dans le même sens, le gouverneur de la région du Centre-ouest, Alizèta Dabiré/Sawadogo, a notifié que tous doivent s’y mettre pour que le « pays des Hommes intègres » demeure un havre de paix et une référence dans la sous-région, voire dans le monde. L’occasion faisant le larron, le gouverneur a égrené quelques préoccupations relatives à son essor territorial et a ensuite soumis des doléances au chef du gouvernement.Elles se résument entre autres à la réhabilitation de certaines voies et à l’amélioration du maillage sécuritaire de la région, par l’ouverture de services de sécurité dans des localités telles Niapouri et Tissouri.

Des actions de promotion de paix

La cérémonie a été également ponctuée par un sketch de la troupe théâtrale des étudiants de Koudougou. Tout en dépeignant des actes ou comportements inciviques, la pièce a véhiculé un message de sensibilisation sur les dangers de la violence et la nécessité de cultiver des valeurs de paix et de tolérance.En plus, un panel a offert l’opportunité aux participants d’échanger et d’apporter leurs contributions à la préservation de la paix sociale, à la culture de la tolérance et de la cohésion nationale. Pour le ministre en charge des droits de l’homme, Joséphine Ouédraogo, cette célébration vient à point nommé car elle intervient dans un contexte où le pays a besoin que les cœurs s’apaisent afin qu’ensemble l’on puisse construire le Burkina nouveau. La commémoration des journées internationales de la paix et de la tolérance de l’édition 2015 a été marquée par plusieurs activités à travers le pays. Des panels publics, des conférences en milieux scolaires relatives à la paix et à la tolérance, des concours de poème et de sketch pour ne citer que ceux-là.

En principe, ces journées sont célébrées distinctement chaque année, depuis 2004 au Burkina Faso et de façon tournante dans les différentes régions. Mais cette année, elles ont été fusionnées pour des raisons liées au putsch du 16 septembre dernier. La journée internationale de la paix est instituée par les Nations unies en 1981 et est commémorée chaque 21 septembre et celle de la tolérance instaurée par l’UNESCO et est célébrée tous les 16 novembre.


Kadi RABO
Commentaires