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Présidentielle du 29 novembre: les écologistes se disent sereins
Publié le dimanche 15 novembre 2015  |  FasoZine
Présidentielle
© aOuaga.com par Séni Dabo
Présidentielle 2015 : Ram Ouédraogo investi candidat des écologistes du Burkina
Dimanche 19 juillet 2015. Ouagadougou. Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané. Les militants du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) ont investit le président du parti, Ram Ouédraogo, comme candidat à l`élection présidentielle du 11 octobre 2015




Cinq jours après son lancement, le moins que l’on puisse dire est que la campagne électorale de la présidentielle bat son plein dans les quatre coins du Burkina Faso. Les candidats mettent tous les moyens en œuvre pour bénéficier de la sympathie et de la confiance de la majeure partie de l’électorat. Ram Ouédraogo, candidat du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) et toute son équipe sont à pied d’œuvre pour briguer la magistrature suprême au soir du 29 novembre prochain.

Pendant que le président du RDEBF et prétendant au fauteuil présidentiel sillonne les provinces du Burkina Faso dans l’optique de convaincre les populations de porter leur choix sur sa personne, des dispositions sont prises à Ouagadougou, du côté du siège de la Fédération des verts du Burkina Faso qui tient lieu de quartier général de la campagne, pour que cet objectif soit atteint.

C’est ce que nous a laissé entendre Fatoumata Boussim, coordonatrice de la campagne au niveau de ce parti écologiste du Burkina Faso, avec qui nous nous sommes entretenu lorsque nous y avons été dans l’après-midi de ce vendredi 13 novembre 2015. « Nous sommes à la tâche. Des commissions ont été mises en place pour une meilleure organisation des activités sur le terrain, en vue de permettre à l’ensemble de la population de mieux prendre connaissance de notre ambition », dixit Fatoumata Boussim.

Devant le site du siège de campagne du RDEBF, le calme règne. Seule une affiche à l’effigie du candidat postée à l’entrée du lieu montre que ces lieux servent de QG de campagne. Cependant à l’intérieur c’est une toute autre ambiance. La musique est distillée question de tenir en haleine les militants présents en cette après-midi du vendredi 13 novembre 2015.

Après avoir procédé à l’ouverture officielle de la campagne par un meeting au quartier Hamdalaye de Ouagadougou, l’équipe des écologistes a mis le cap sur les villes de Zorgho, Tenkodogo, Ziniaré, Dori pour ne citer que celles-là. En somme, c’est au total 9 localités qui ont été parcourues jusqu’à ce jour par les verts du Burkina Faso.

Selon Fatoumata Boussim, la campagne se déroule dans de très bonnes conditions sans apparemment aucune difficulté. « En résumé, tout se passe bien. Puisque depuis le 9 novembre jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pas rencontré de difficultés particulières nous empêchant de mener à bien notre campagne », nous a-t-elle confié. Au regard de cet excellent début, tout le parti par la voix de sa coordonatrice pour le compte de la campagne espère une continuité dans ce sens pour qu’au soir du 29 novembre, l’ensemble du peuple burkinabè sorte grandi.

Cependant, il est à noter qu’il subsiste une certaine crainte et inquiétude chez Fatoumata Boussim, comme elle dit elle-même « au regard de tout ce que nous venons de traverser, et de l’enjeu que suscite cette élection, permettez-moi d’être quelque peu inquiète ». Mais cet état d’esprit n’entache en rien sa « sérénité imperturbable » en ce qui concerne « la victoire du parti des écologistes après la proclamation des résultats » ajoute-t-elle. Pour cela, elle dit se confier à Dieu à travers la prière pour que tout se déroule dans un climat de paix.

En ce qui concerne la suite de la campagne, le candidat Ram Ouedraogo, prévoit se rendre dans les 36 autres provinces restantes pour continuer dans son élan. Et pour Fatoumata Boussim « quel que soit le candidat qui sera porté à la tête du Faso, ce qu’il faut privilégier c’est l’intérêt de la nation. Même si nos prévisions ne s’avèrent pas juste, nous conjuguerons nos efforts pour apporter notre contribution et travailler avec celui-là que le peuple burkinabè aura choisi », conclut-elle.

Guy Serge Aka
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