La Convention des organisations de la société civile burkinabè pour l'observation domestique des élections (CODEL) s’est dite "satisfaite" samedi du déroulement de la campagne de la présidentielle du 29 novembre, six jours après son lancement, selon son président Me Halidou Ouédraogo, face à la presse à Ouagadougou.
"Nous sommes en gros très satisfaits de la campagne présidentielle (débutée le 8 novembre). Nous appelons les candidats à continuer dans le fair-play", a déclaré M. Ouédraogo qui juge "acceptables les messages" des projets de société des candidats délivrés.
La CODEL qui compte installer dans les 45 provinces du Burkina Faso des "superviseurs pour surveiller les élections" présidentielle, législatives et municipales se dit "engagée à assurer une évaluation indépendante impartiale et objective du processus".
Selon le vice-président de la CODEL Da Daniel Hien, leur organisation "en cas de dérapages verbaux" de certains prétendants au palais de Kossyam, "alerte et interpelle les auteurs en contactant la Commission électorale indépendante (Ceni) qui est leur collaboratrice".
La CODEL qui regroupe une centaine d’organisation de la société civile veut déployer environ 5.000 observateurs au niveau des "17.998 bureaux de
vote" en vue de surveiller les scrutins électoraux.
Après la démission forcée du président Blaise Compaoré, après 27 ans de règne, fin octobre 2014 à la suite de manifestations, un gouvernement de transition mis en place début novembre la même année a entre autres missions principales d’"organiser des élections transparentes, crédibles et acceptées de tous" afin de ramener une "vie constitutionnelle normale".
La présidentielle sera couplée aux législatives et les élections municipales sont fixée au 31 janvier 2016.
Quatorze candidatures validées par le Conseil constitutionnel prennent part à la présidentielle.
BBO