D.A est représentant d’un organisme humanitaire au Burkina Faso. Le lundi 13 mai 2013 aux environs de 9h, il s’est rendu dans une institution bancaire de la place pour faire un retrait. A sa sortie de la banque et en voulant faire marche arrière, celui-ci a senti spontanément quelque chose sous le pneu de sa voiture mais a décidé de continuer sa route sans trop s’inquiéter. En empruntant l’Avenue Charles de Gaulle pour déboucher sur Babangida, D.A a constaté que la circulation était dense. C’est en voulant ralentir qu’il a entendu un bruit provenant de la portière arrière de son véhicule. Lorsqu’il s’est retourné, à sa grande surprise, un jeune homme s’était emparé de son sac contenant son ordinateur et son argent avant de prendre le large derrière une moto qui l’attendait à cet effet. Cependant, les cris et les klaxons de D.A n’ont pas réussi à attirer l’attention des passants, personne ne s’occupait de lui. Il a dû forcer une marche arrière afin de les poursuivre. Les voleurs ont repris l’Avenue Charles de Gaulle en « brûlant » le premier feu tricolore, ce que D.A a fait également. C’est en voulant « brûler » le second feu et tourner vers l’ENAM que D.A, voyant qu’il n’avait aucune chance de les rattraper, a décidé de les heurter. Une fois les voleurs à terre, D.A s’est emparé de son sac et des complices qui les suivaient certainement ont débarqué sur les lieux. Ils ont extirpé un des voleurs qui s’était retrouvé sous le véhicule de D.A. Ces derniers ont pris la fuite sous le regard passif des passants. Surpris de voir une voiture foncer volontairement sur une moto, les témoins ont cherché à en savoir davantage. Et c’est là que D.A leur a relaté les faits. Ceux-ci ont loué son courage, de même que les policiers qui étaient venus pour faire le constat d’usage. En fouillant la moto que les voleurs ont abandonnée, les policiers ont découvert un sachet dans lequel se trouvait un chiffon couvert de pointes.
