Le sommet organisé par l’Union Européenne et l’Union Africaine sur la migration a clos ses travaux le 12 novembre 2015 à La Valette par d’importantes décisions prises par les dirigeants des deux continents.
A l’issue des travaux, le Président du Faso s’est dit satisfait des conclusions auxquels sont parvenus les chefs d’Etat.
Après les drames survenus dans la mer méditerranéenne, dira le Président KAFANDO, « les dirigeants européens ont vite compris qu’il faut trouver des solutions à ce problème ».
Selon le chef de l’Etat, « la délégation burkinabè a posé le problème en terme de responsabilité des pays africains. Les gouvernements des pays en développement, notamment les pays africains devraient donner la priorité à l’emploi des jeunes même si cela est très coûteux ». A ce titre, le Burkina a donné en exemple le Programme d’urgence de la Transition. « En réduisant le train de vie de l’Etat, des ressources de l’ordre de 25 milliards de F CFA ont pu être dégagées pour donner des emplois à 3000 jeunes en une année », a-t-il souligné. Le Président du Faso pense que « le problème de l’emploi des jeunes relève donc de la gouvernance politique ».
Côté européen poursuit Michel KAFANDO, la responsabilité est du « ressort des autorités qui restent redevables à l’Afrique du fait de la colonisation ». « Il faut que les pays européens qui ont colonisé des pays africains donnent les moyens nécessaires à l’Afrique pour créer des emplois décents. C’est le seul moyen de maintenir les jeunes sur place », préconise t-il. De ce point de vue, un premier pas a déjà été franchi avec la création du fonds fiduciaire doté de 1,8 milliards d’euros qui vont aller à des pays touchés directement par le phénomène migratoire comme le Burkina et des pays intermédiaires.
Un acte final a été signé pour mettre en application toutes ces résolutions prises à la conférence.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso