Une jeune fille, qui souffrait d’une maladie, s’est rendue dans un Centre de santé à Kouritenga, pour y passer son test de paludisme. L’agent de santé il s’agit d’un Centre de santé géré par une association- lui a donné rendez-vous dans l’après-midi pour les résultats dudit test. Revenue prendre les résultats dans l’après-midi, la jeune fille a été surprise de constater qu’ils n’étaient pas encore disponibles. Séance tenante, rendez-vous a été pris pour le lendemain. C’est parti pour une longue semaine au cours de laquelle la jeune fille, sa sœur et son père ont défilé au Centre de santé sans rentrer en possession des fameux résultats du test de paludisme. Chose importante quand on sait que le test se fait habituellement sur place. Au bout d’une semaine, au lieu de communiquer les résultats du test à la jeune fille concernée, l’agent a préféré fait appel au cousin de celle-ci. C’est ainsi qu’il a annoncé au cousin, qui est un vieil ami à lui, que la jeune fille est séropositive. Il n’en fallait pas plus pour que la nouvelle se répande comme une trainée de poudre dans la famille de la jeune fille et même dans son village. La jeune fille a été accusée de tous les péchés du monde dans sa famille si fait qu’elle a pris un sérieux coup au moral. C’est sur insistance de sa sœur que la jeune fille est allée faire le test de dépistage dans trois centres différents qui ont tous conclu qu’elle était séronégative. Malgré cela, beaucoup ont continué de douter de sa bonne foi. Cette situation amène à se poser 3 questions : pourquoi l’agent de santé a-t-il fait un test de dépistage du SIDA alors qu’il lui était demandé de faire un simple test de paludisme ? Pourquoi n’a-t-il pas communiqué les résultats du test à l’intéressée elle-même quand on sait que les résultats sont confidentiels ? Que visait-il en agissant de la sorte ? Autant de questions qui méritent d’être posées à l’intéressé.