Présidentielle: «le candidat de l’UPC va faire les 45 provinces en 15 jours»

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Publié le vendredi 13 novembre 2015 | FasoZine

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Présidentielle 2015 : Zéphirin Diabré officiellement en lice
Dimanche 28 juin 2015. Ouagadougou. Palais des sports de Ouaga 2000. L`Union pour le progrès et le changement (UPC) a clos son premier congrès extraordinaire de 48 heures par l`investiture de son candidat à l`élection présidentielle du 11 octobre 2015 en la personne de Zéphirin Diabré, président du parti

Ouverte le dimanche 8 novembre 2015, la campagne présidentielle suit son cours sur toute l’étendue du territoire national. Le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, en 5 jours, selon son staff de campagne a déjà parcouru 9 provinces, où il a tenu des meetings, sur 45.

A Ouagadougou, au siège de la direction nationale de campagne, le dispositif est en place et « tout est fait pour que leur candidat sorte victorieux le soir du 29 novembre ». Nous y avons fait un tour en fin de matinée de ce jeudi 12 novembre 2015 et nous avons rencontré sur place Nathanaël Ouédraogo, directeur national de la campagne électorale de l’UPC, pour qui les activités se déroulent bien sur le terrain.

C’est le local abritant le siège national de l’UPC à Ouagadougou, qui sert de quartier général pour la direction nationale de campagne des élections couplées présidentielle-législatives du parti « du lion ». Ambiance musicale en permanence, et affiches à l’effigie du candidat, c’est ce qu’on entend et voit dès qu’on franchit le seuil de la porte du parti.

9 provinces parcourues

En cette fin de matinée, il n’y a pas beaucoup de monde dans le local, seulement quelques militants y sont. C’est dans ca cadre que nous avons rencontré le directeur national de la campagne, Nathanaël Ouédraogo. Au siège, il est celui qui coordonne tous ce qui entre dans le cadre de cette campagne. Sur le terrain, les directeurs adjoints de campagne s’occupent de l’ensemble des interventions et du convoi du candidat Diabré.

Pour lui, la campagne se passe très bien sur le terrain: «A cette heure où moi je vous parle, nous sommes à plus de 9 provinces effectuées, ce qui signifie que nous avons parcouru déjà beaucoup de kilomètres. Ce qui est plus intéressant, c’est l’effervescence que la population réserve. Nous avons programmé des meetings et souvent nous sommes obligés de faire jusqu’à 3 meetings dans la même province parce que les populations sortent spontanément à la rencontre de notre candidat et souvent par milliers ».

A l’en croire, le dispositif prévoit le tour des 45 provinces du pays par son candidat en 15 jours. « Donc vous voyez qu’est ce que cela représente comme logistique et planification. (…) Cela engendre également des grands coûts », précise-t-il.

C’est Dieu qui donne le pouvoir

Tout ne se passe pas sans difficultés, selon le chef de campagne de « Zéph ». La première difficulté à laquelle son staff et lui font face, c’est l’arrachage des affiches de leur campagne par des « individus malintentionnés ». « Ce sont des actions délibérées et cela ne se passe pas uniquement à Ouagadougou. C’est partout. Comment comprendre que sur 4 affiches, c’est celle de notre candidat qui est arraché ? Nous avons déjà porté l’affaire aux juridictions compétentes », a laissé entendre Nathanaël Ouédraogo.

La seconde difficulté, est l’attaque à deux reprises du site Internet de l’UPC par des pirates « non encore identifiés ». « Ce sont des méthodes déloyales. A ce niveau aussi, nous avons signalé ce que nous savons aux autorités et le ministre en charge de l’Economie numérique a été saisi. Pour l’heure, nous n’avons pas encore pu rétablir le site».

Malgré cela, de l’avis de M. Ouédraogo, la sérénité reste intacte car « C’est Dieu qui donne le pouvoir ». Et pour la suite de la campagne, le dispositif reste le même : tournée dans le reste des provinces, tenue de meeting thématique (jeunes, femmes, et secteur informel), et tenue de Caucus avec les différentes couches socioprofessionnelles. « Le changement et le vrai changement c’est l’UPC», a-t-il dit pour conclure.

Dimitri Kaboré