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Dr. Salvador Maurice YAMEOGO, qu’est-ce qui vous a motivé à briguer la magistrature suprême ?
Publié le jeudi 12 novembre 2015  |  Sidwaya
Bulletin
© aOuaga.com par Séni Dabo
Bulletin unique de la présidentielle : les candidats positionnés par tirage au sort
Samedi 12 septembre 2015. Ouagadougou. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé le tirage au sort pour le positionnement des 14 candidats à l`élection présidentielle du 11 octobre prochain. Photo : Salvador Yaméogo, candidat à la présidentielle




Qu’est-ce qui vous a motivé à briguer la magistrature suprême ?

La conviction d’abord qu’il faut défendre la liberté et prôner l’inclusion.
La certitude, ensuite d’avoir le projet pour le faire.


Si vous êtes élu (e), quelles réponses allez-vous apporter aux difficultés dans les domaines suivants :


Santé : Il est établi qu’une lutte efficace contre la maladie requiert un système de santé performant, alliant sensibilisation, prévention et traitement, élévation du plateau technique des CHU et CHR, formation et bonne gestion des médecins (Public/privé), une vision du Médicament et la couverture universelle santé.


Education : L’Education, la formation et la recherche, sont au nombre des conditions pour lever les freins au développement. Augmenter le budget Education est un autre levier. Adapter celle-ci, aux besoins du pays, avec un accès pour tous, un impératif. Un enseignement de qualité et non la quantité des diplômés le but ultime. L’Etat doit assurer sa réelle gratuité (primaire et collège et progressivement le lycée), le privé venir en complément du dispositif. Il faut un retour en urgence à l’instruction civique, face à la montée inquiétante de l’incivisme.


Enseignement supérieur : Il faut mettre fin à l’imbroglio des années académiques qui se chevauchent. Moduler l’implantation des Universités et grandes écoles d’état (Informatique ou NTIC, Mines, etc.), dans l’équilibre entre les différents niveaux d’enseignement.


Emploi : L’économie de marché impacte les emplois, que l’Etat n’a plus vocation à créer. Il conserve la prérogative de promouvoir l’employabilité, en organisant le secteur privé et l’auto-emploi. La lutte contre le chômage et l’exode rural sera menée sur tous les fronts, (en veillant sur les droits des travailleurs), par des partenariats divers, par l’entreprenariat et par le secteur informel, à muter en « secteur transitionnel »

Corruption : Sensibilisation d’abord, justice ensuite, tolérance zéro dans la répression.

Energie : Pour une énergie disponible au meilleur coût, il faut produire et/ou importer davantage, élargir les sources, en bien évaluant le coût/avantage (biocarburant, thermique, hydroélectrique, solaire, biomasse, etc.) et économiser l’énergie, penser solaire, voire éolien. A moyen et long terme, libéraliser sa production et sa commercialisation.


Monde rural : L’agriculture et l’élevage portent notre développement. Ils nourrissent et sont pourvoyeurs de devises. Arbitrons finement la part des ressources allouées aux cultures vivrières et d’exportation, pour une coexistence entre exploitations agricoles traditionnelles et l’agrobusiness en devenir. La gestion des terroirs, la fourniture en intrants, la production et la vulgarisation des semences sélectionnées la mécanisation agricole améliorent les rendements. Les cultures de rente, en dépit de l’instabilité des cours, doivent prospérer. Le financement reste un problème majeur ; les partenariats (en relation avec la question de débouchés) constituent une partie de la solution. Quant à la transformation, elle est en butte au coût des facteurs, dont celui de l’énergie.

Autonomisation de la femme : La femme a droit au juste prix de son travail, à assoir sa promotion économique et sociale. L’approche genre, les lois contre les pratiques négatives dont elle est victime, la réduction des charges domestiques, pour accroître ses perspectives professionnelles, par l’accès à l’éducation et au crédit, telles sont les solutions.


Sécurité : Notre pays est épargné par le terrorisme international et sous-régional. Pour combien de temps encore? La souveraineté de nos Etats est en question du fait de cette nouvelle donne. Sa résolution en interne reste inopérante, sans une stratégie concertée au sein des espaces sous régionaux.

Pourquoi c’est vous que les électeurs doivent choisir ?

En me choisissant, les électeurs optent pour la raison, le compromis dynamique entre la nécessité de changer réellement le pays, sans occulter ce qui de son passé, en a fait la grandeur.


Quelles sont les trois premières décisions que vous prendriez, une fois à Kosyam ?

1ere décision : Rendre le vote obligatoire pour les burkinabè de l’intérieur et de la diaspora ;

2ème décision : Imposer aux entreprises un quota annuel de stagiaires et rendre obligatoire (sous conditions de performance) le passage du CDD au CDI après un an ;
3ième décision : Rendre effectivement gratuits l’accouchement et les soins néonataux.

Votre dernier mot ?

Je suis « Pour un Burkina Faso, réconcilié avec lui-même, solidaire, fier de son passé et confiant en son avenir»
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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