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Burkina/présidentielle : la justice met en garde les candidats qui violeront le code pénal
Publié le jeudi 12 novembre 2015  |  Xinhua




Le Procureur général du Burkina Faso a menacé mardi de poursuivre les candidats aux élections présidentielles et législatives du 29 novembre, qui violent les dispositions des codes pénal et électoral lors de la campagne, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.


Dans un communiqué, signé du Procureur général, la justice burkinabè a indiqué que les faits susceptibles de poursuite sont les "troubles à l'intégrité, la sincérité, la transparence, etc. du scrutin à travers des discours incitant à la haine, à la violence sous toutes ses formes, l'atteinte à la libre expression du vote, la corruption électorale, etc".


Peu avant, c'est une coalition d'intellectuels, de professeurs, de notables et d'activistes ont demandé à la population et aux candidats de ne pas utiliser le ressort ethnique ou religieux lors de la campagne des élections présidentielle et législatives.


Plus de cinq millions de Burkinabè sont appelés aux urnes le 29 novembre pour élire le président et les députés et la campagne électorale est ouverte depuis dimanche dernier.
Quatorze candidats sont en lice pour la course à la présidentielle, qui doit sonner le retour de l'ordre constitutionnel interrompu après la chute de l'ancien régime en octobre 2014.
Selon des sources sécuritaires, près de 25.000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour sécuriser cette campagne électorale, dans un contexte sécuritaire fragile, marqué par la montée des menaces terroristes dans la sous-région.
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