Depuis le 10 mai 2013, les travailleurs de l’éducation et de la recherche sont en grève pour exiger du gouvernement le respect du protocole d’accord signé depuis le 26 mai 2011. A Tenkodogo, le mot d’ordre a été bien suivi et se poursuit, selon les syndicats, jusqu’à nouvel ordre. En soutien à leurs professeurs, les élèves sont entrés dans la danse et exigent la reprise des épreuves sportives.
Les travailleurs de l’éducation et de la recherche ne sont plus seuls dans leur lutte. Ils ont désormais le soutien de leurs élèves qui exigent du gouvernement la satisfaction pure et simple des revendications de leurs enseignants. Hier, 15 mai 2013, ils sont sortis pour exprimer leur mécontentement. Et c’est au gouvernorat que les élèves, composés majoritairement de ceux des classes d’examen (troisième et terminal), se sont rendus pour comprendre pourquoi les épreuves de l’Education physique et sportive (EPS) qui devraient se dérouler, depuis le 2 mai, sur toute l’étendue du territoire, n’ont pas eu lieu. En guise de réponse, le gouverneur de la région, Allahidi Diallo, a dit aux élèves que le gouvernement est en pourparler avec les responsables syndicaux pour trouver une solution et qu’il les tiendra informés en temps opportun. Rassurés, les élèves ont accepté de sursoir à leur mouvement, tout en précisant qu’ils reviendront demain si rien n’est fait dans le sens de leur permettre de poursuivre leurs examens. Contrairement à Ouagadougou, le mouvement des élèves à Tenkodogo a été pacifique .