La campagne électorale toujours à la Une des journaux burkinabè

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Publié le mercredi 11 novembre 2015 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
La presse nationale dans les kiosques à journaux

Les journaux burkinabè parvenus à APA, ce mercredi, ont largement commenté la campagne électorale démarrée dimanche dernier en perspective de la présidentielle du 29 novembre prochain.

‘'Délinquant économiques tremblez, Tahirou arrive'', barre à sa Une L'Observateur Paalga, évoquant la tournée du président du Parti pour la renaissance nationale (PAREN), Tahirou Barry, à Boulsa, dans le Centre-nord et à Fada N'Gourma dans l'Est du Burkina Faso.

Selon le doyen des quotidiens privé burkinabè, lors de sa sortie lundi dernier, à Boulsa et à Fada N'Gourma, Tahirou Barry, face aux populations sorties nombreuses pour l'écouter, s'est engagé à relever les défis majeurs avec le soutien de la jeunesse.

Quant au quotidien Aujourd'hui au Faso, il parle de la campagne de l'Union pour la renaissance des partis sankarites (UNIR/PS), de Bénéwendé Stanislas Sankara, informant à sa Une que ‘'Me Sankara opte pour la proximité à Ouagadougou''.

Pour sa part, le quotidien privé Les Dernières nouvelles de Faso (DNF) donne la parole à quelques Burkinabé qui se prononcent sur la campagne électorale en cours, ‘'dans le but d'avoir un petit aperçu des attentes de la population vis-à-vis du gouvernement à venir''.

Ainsi, selon DNF, ‘'quelle que soit l'issue de cette élection, on s'accorde à croire que le futur président a du pain sur la planche''.

De son côté, Le quotidien national Sidwaya, dans sa rubrique ‘'Mercure'' signale que ‘'la campagne pour l'élection présidentielle bat actuellement son plein, en attendant celle des législatives qui viendra donner plus d'intensité aux joutes oratoires''.

Pour notre confrère, jusque-là, les esprits sont calmes, et l'on ne peut que se réjouir d'une pareille atmosphère.

‘'Mais n'empêche que l'on émette des inquiétudes en cette période hautement sensible, où les dérapages d'hommes politiques ne sont pas à exclure'', fait remarquer Sidwaya avant d'ajouter que ‘'certains candidats, ou du moins leurs proches, ont commencé à tenir des discours peu démocratiques''.

ALK/cat/APA