Ouagadougou - Le secrétaire exécutif de la convention des nations unies sur la lutte contre la désertification (LCD) Luc Gnacadja , reçu en audience par le président Blaise Compaoré, a demandé au Burkina Faso d’être le porte-flambeau de la lutte contre la désertification, lundi à Ouagadougou.
Saluant les efforts du Burkina en matière de récupération des terres et d’adaptation à la sécheresse, monsieur Luc Gnacadja a souhaité que le Burkina Faso soit porte le flambeau de l’agenda des terres inscrit dans les objectifs de développement durable.
Le secrétaire exécutif de la convention onusienne sur la lutte contre la désertification a aussi souhaité le Burkina Faso soit au devant du plaidoyer africain pour amener la communauté internationale à s’investir davantage dans l’amélioration des conditions de la productivité des terres.
Selon lui, la pauvreté, la sécurité alimentaire, énergétique et l’eau « resteront un défi » pour la communauté internationale et il faudra alors améliorer le « capital des pauvres que sont le terres ».
Il a en outre demandé au président Compaoré d’organiser en fin août à Ouagadougou, une concertation africaine avant la 11e session des parties à la convention sur la lutte contre la désertification, prévue du 16 au 27 septembre 2013 à Windhock en Namibie.
« Aujourd’hui, la terre n’est plus ce que nous pouvons continuer à dégrader » a-t-il affirmé.
La dégradation des terres du Burkina est de l’ordre de 5% du PIB.