Crise universitaire et campagne électorale se côtoient à la Une des journaux burkinabè

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Publié le mardi 10 novembre 2015 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
La presse nationale dans les kiosques à journaux

Les journaux burkinabé continuent de relater, ce mardi, l’actualité nationale relative à la campagne électorale en cours depuis trois jours, sans oublier de commenter la situation de crise à l’Université de Ouagadougou.

Ainsi, le quotidien privé Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) titre :''Crise à l'Université de Ouagadougou : Le CENOU reprend de service dès ce mardi'', renseignant que le personnel du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) a animé un point de presse hier lundi à Ouagadougou.

Le journal précise que l'objectif de la rencontre avec les journalistes était non seulement de donner sa lecture de la situation qui prévaut à l'Université mais aussi porter à la connaissance des étudiants, la reprise provisoire des œuvres universitaires.

A ce sujet, le journal Le Quotidien parle de ‘' la suspension provisoire du mot d'ordre de grève du personnel du CENOU''.

En politique, Le Quotidien évoque la campagne électorale pour la présidentielle en arborant en première page, celle du l'Union pour le progrès et le changement (UPC) à Fada NGourma, à l'Est du pays.

Le journal reprend les propos du président du parti, Zéphirin Diabré qui promet ‘'le vrai changement'' au peuple burkinabè.

De son côté, L'Observateur Paalga, l'ainé des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore à sa Une : ‘'Aimez-moi comme vous aimez le grand frère Blaise'', citant le président de l'Alliance des jeunes pour l'indépendance et la république (AJIR), Adama Kanazoé.

Pendant ce temps, le quotidien Le Pays revient sur la rencontre entre le président Michel Kafando et les gouverneurs de région, hier lundi à Ouagadougou.

Selon le journal, ‘'le chef de l'Etat appelle les gouverneurs et les hauts commissaires à la neutralité''.

Quant au quotidien DNF, il s'interroge : ‘'Election présidentielle Le meilleur l'emportera-t-il ?''.

Le confrère rappelle que la succession de Michel Kafando est ouverte, avant de souligner que ‘'les quatorze candidats aux fortunes diverses ont vingt-un jours pour convaincre des électeurs en majorité analphabètes''. Et de se demander si dans ces conditions, est-ce vraiment le meilleur qui l'emportera?

ALK/of/APA