A Solenzo, l’UNIR/PS suggère une « insurrection dans les urnes »

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Publié le mardi 10 novembre 2015 | Sidwaya

© aOuaga.com par Séni Dabo
Résultats des élections : la CENI présente son système de traitement
Samedi 7 novembre 2015. Ouagadougou. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a présenté son système de traitement des résultats des élections aux candidats à la présidentielle du 29 novembre. Photo : Me Bénéwendé Sankara, candidat à la présidentielle de l`Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS)

Le candidat de l’Union pour la renaissance, parti sankariste (UNIR/PS), Me Bénéwendé Stanislas Sankara, a lancé sa campagne présidentielle à Solenzo, le dimanche 8 novembre 2015. Venus des six communes de la province des Banwa, les militants et sympathisants sankaristes ont promis au candidat, la victoire au soir du 29 novembre 2015.

C’est à Solenzo, chef-lieu de la province des Banwa, dans la région de la Boucle du Mouhoun, que le candidat de l’Union pour la renaissance, parti sankariste (UNIR/PS) a lancé sa course pour la conquête de Kosyam. Un choix qui trouve tout son sens, selon le candidat, Me Bénéwendé Stanislas Sankara. « Nous avons choisi Solenzo, l’une des localités du Burkina Faso profond pour le démarrage de notre campagne présidentielle, parce que c’est une province témoin qui est le concentré des nombreux problèmes que vivent les Burkinabè», a-t-il expliqué. Pour venir à bout de ces nombreux problèmes du pays des « Hommes intègres », Bénéwendé Sankara invite les électeurs à « Oser le changement sankariste maintenant ». « Nous prônons le changement à l’UNIR/PS, parce que nous disons qu’il faut une alternative sankariste pour un Burkina Faso nouveau de façon démocratique». Pour cette alternative sankariste au « pays des Hommes intègres », le candidat sankariste propose un programme de société axé sur dix piliers. Il s’agit de restaurer l’autorité de l’Etat, de sécuriser le pays, de rendre la justice tant souhaitée. Me Sankara s’engage aussi à réhabiliter l’économie, à mieux organiser la diaspora, à s’attaquer aux problèmes sociaux de base, sans occulter la réconciliation nationale, afin d’apaiser les cœurs de Burkinabè meurtris par les « évènements tragiques qui ont mis à mal les valeurs d’intégrité et de tolérance au Burkina Faso ». Et la première décision de Me Sankara s’il est élu président du Faso, c’est « d’appliquer les recommandations issues de la commission des réformes et de réconciliation que nous avons inscrites dans notre programme de société». Pour ce faire, le candidat a invité les Burkinabè à une seconde insurrection après celle des 30 et 31 octobre 2014.

l’engagement des militants internationales.

Cette fois, a-t-il expliqué, il va s’agir d’une insurrection dans les urnes qui devrait le conduire à Kosyam, au soir du 29 novembre 2015. Les
militants et sympathisants de l’UNIR/PS ont promis d’apporter leurs voix au candidat afin de sortir le Burkina Faso de ces nombreux problèmes vécus au quotidien. Ainsi, à la tribune officielle, les représentants des hommes, des femmes et des jeunes ont rassuré Me Bénéwendé Stanislas Sankara de leur soutien. Tout comme à Solenzo dans les Banwa, le président de l’UNIR/PS a été rassuré à Nouna, dans la province de la Kossi pour sa victoire à la course au pouvoir. C’est tout satisfait que Me Bénéwendé a démarré sa campagne dans cette localité de la Boucle du Mouhoun difficile d’accès. « Nous sommes satisfait de la mobilisation de Solenzo, et nous croyons qu’il en sera ainsi partout où nous serons », s’est-il réjoui. Avant de communier avec ses militants, le candidat sankariste a rendu une visite de courtoisie aux notabilités coutumières et religieuses des deux localités sillonnées ce dimanche 8 novembre 2015 pour « bénéficier de leurs conseils et bénédictions pour une campagne libre et apaisée, qui conduira le Burkina Faso à un Etat démocratique et de droit au sortir de ces élections ». A noter que le séjour de Me Bénéwendé Stanislas Sankara a été mis à profit pour rendre également visite à la belle-mère du président Thomas Sankara. Emue de cette marque de considération, la maman de Mariam Sankara a imploré Dieu pour le candidat sur qui les sankaristes fondent leur espoir pour un véritable développement du Burkina Faso.

Kamélé FAYAMA