Le ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports a tenu, le vendredi 6 novembre 2015 à Ouagadougou, son assemblée sectorielle des projets et programmes, dans l’optique d’apporter des réponses aux objectifs de développement définis sous sa tutelle.
Sur 14 projets qui s'exécutent dans la quasi-totalité des secteurs de développement, 9 présentent des résultats très satisfaisants, 4 projets traduisent un risque substantiel ou modéré de non atteinte des objectifs et malheureusement un projet se trouve dans la catégorie3 ou rouge. C’est l’évaluation faite par un comité du Ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports (MIDT). Au regard de ces résultats, les acteurs du MIDT se sont réunis, le vendredi 6 novembre 2015 à Ouagadougou, pour identifier les contraintes pouvant entacher la bonne mise en œuvre des projets et programmes sous leur tutelle. Parmi les difficultés, il y a d’abord la mise en place des textes réglementaires pour certains projets qui sont en début d’exécution. D’autres aussi ont connu des difficultés de mise en œuvre dues aux faibles performances des entreprises. Selon le secrétaire général du ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Claude Obin Tapsoba, pour un pays aux ressources limitées comme le Burkina Faso, la mise en œuvre des projets et programmes doit mobiliser toutes les énergies au regard des financements énormes qu’ils nécessitent. «Cette assemblée sectorielle va, d’une part, rendre compte de la bonne utilisation des ressources publiques mises à notre disposition et d’autre part, nous accorder sur les mesures correctives pouvant contribuer à l’amélioration des interventions de notre ministère pour le bien-être de nos vaillantes populations», a indiqué M. Tapsoba. La directrice générale des études et des statistiques sectorielles, Mme Kiswensida Alice Ouédraogo a, pour sa part, souligné que chaque année, un annuaire statistique est présenté afin de pouvoir suivre l’évolution du secteur dans les différents indicateurs. Et parlant de l’état des lieux du désenclavement au Burkina Faso, elle a noté qu’à ce jour, le pays est à environ 21% en termes de bitumage du réseau routier classé. « Beaucoup d’efforts sont faits depuis quelques années pour améliorer le désenclavement au niveau rural», a-t-elle ajouté. Pour la présente assemblée sectorielle, deux projets de pistes rurales qui ont été évalués ont un niveau de performance acceptable. Selon Mme Ouédraogo, les projets qui sont dans la catégorie 2 ou de couleur orange présentent des insuffisances mais ils peuvent être corrigés.
Afsétou SAWADOGO