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Présidentielle 2015 au Burkina: un candidat "en négociations" avec le parti de Compaoré en vue d’un soutien
Publié le dimanche 8 novembre 2015  |  Alerte Info
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© Autre presse par D.R
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a organisé, le 29 août 2015 au stade municipal de Ouagadougou, son meeting régional du Centre. Photo : Eddie Komboïgo, président du CDP




Le parti "Faso autrement" au Burkina Faso a annoncé samedi à Ouagadougou que ses responsables sont "en négociations" avec le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) de l’ex-président Blaise Compaoré pour un soutien à son candidat Ablassé Ouédraogo à la présidentielle du 29 novembre.

Au micro le candidat Ablassé Ouédraogo face à la presse samedi à Ouagadougou

"Nous sommes en négociations (avec le CDP) et en temps opportun, vous serez informés", a dit sans autres détails le diplomate-économiste Ablassé Ouédraogo, lors d’une conférence de presse de présentation de son projet de société.

Le candidat du CDP Eddie Komboïgo a été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel avec quatre autres personnalités de l’ancienne majorité présidentielle, sur la base d’un code électorale adopté en mars, pour avoir soutenu un projet de modification constitutionnel qui a entrainé un soulèvement populaire en octobre 2014.

M. Ouédraogo, ex-ministre des Affaires étrangères de 1994 à 1999, sous le président déchu Blaise Compaoré (1987-2014) dont il est devenu par la suite l’un des farouches opposants, a également reçu le soutien officiel de 11 autres partis notamment le Parti des Patriotes Progressistes, a-t-on constaté.

"Des discussions sont en cours avec d’autres formations politiques (et) nous sommes sereins pour la victoire au soir du 29 novembre", a lancé M. Ouédraogo, 62 ans, à la veille de l’ouverture des campagnes électorales.

Il s’est également félicité "des efforts déployés par le gouvernement et la (Commission électorale nationale indépendante) Ceni" pour garantir "des élections apaisées" et invite "les Burkinabè à accepter les résultats qui seront communiqués" à l’issue du scrutin.

L’élection présidentielle du 29 novembre, à laquelle est convoquée plus de cinq millions de Burkinabè, prévue pour être couplée avec des législatives, devrait consacrer le retour du Burkina Faso (Afrique de l’Ouest) à un ordre constitutionnel normal, après la démission forcée de M. Compaoré fin octobre 2014.

Au moins un million de personnes à Ouagadougou, à l’appel des partis alors membres de l’opposition dont le "Faso autrement", avaient marché sur l’Assemblée nationale qu’ils ont mis à sac le 30 octobre avant d’exiger et obtenir le lendemain la démission de M. Compaoré, face à son projet de révision constitutionnelle qui devait lui permettre de se maintenir au pouvoir après 27 ans.

Le pays est depuis lors dirigé par un pouvoir de transition chargé d’organiser des élections et céder l’exécutif après "l’investiture du (prochain) président dans les 15 jours suivant la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle".

"La procédure de collecte et de traitement des votes, quasi instantanée, nous prémunit contre la manipulation et permet les résultats à jour J plus (+) un", selon le gouvernement.

HZO
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