Le gouvernement de transition au Burkina dont le mandat prend fin avec l’investiture d’un président issu des élections du 29 novembre, invite les candidats en lice pour la présidentielle à cultiver "le respect mutuel, le fair-play et la courtoisie" à la veille de l’ouverture des campagnes électorales.
"A la veille de l’ouverture des campagnes électorales pour ce double scrutin, le gouvernement de la transition invite tous les candidats des partis et formations politiques, les candidats des regroupements d’indépendants (…), à mener des débats d’idées dans la courtoisie, le fairplay et le respect mutuel", peut-on lire dans un communiqué transmis à ALERTE INFO.
Le 21 août, à l’initiative du Conseil supérieur de la Communication (CSC), les partis politiques, regroupements d’indépendants, la société civile et les médias, engagés dans les élections présidentielle et législatives du 29 novembre, ont signé un "pacte de bonne conduite" pour un déroulement "apaisé" des scrutins.
Le gouvernement de transition les invite "à se conformer à leur engagement" pour "optimiser l’exploitation des espaces offerts par le Conseil supérieur de la communication (CSC), dans (leur) stratégie de conquête des voix", selon le texte reçu de son service d’information.
"Le nouveau code électoral a fixé des conditions qui proscrivent notamment l’usage de divers moyens de corruption électorale et d’achat de conscience de l’électorat. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a mis en place un important dispositif pour circonscrire toute tentative de fraude électorale et garantir la transparence, l’équité, la libre expression du vote", a rappelé le gouvernement.
Quatorze candidats sur 22 postulants au départ, sont en lice pour la présidentielle initialement fixé au 11 octobre puis reporté au 29 novembre en raison d’un putsch qui a suspendu durant une semaine les institutions de la transition avant de restaurer le pouvoir devant des manifestations populaires de rejet au niveau national et international.
Le Burkina Faso, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, est dirigé par un pouvoir de transition dont le mandat s’achève avec "l’investiture du (prochain) président dans les 15 jours suivant la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle".
"La procédure de collecte et de traitement des votes, quasi instantanée, nous prémunit contre la manipulation et promet les résultats à jour J plus (+) un", selon le gouvernement qui cite la Commission électorale nationale indépendante.
HZO