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L’Observateur N° 8372 du 14/5/2013

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Blaise Compaoré : "Je me porte bien, et si je dois disparaître..."
Publié le mercredi 15 mai 2013   |  L’Observateur




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Avant de s'envoler, hier mardi 14 mai 2013, pour Bruxelles où il doit prendre part à une réunion de haut niveau sur le Mali (Lire P. 8), le chef de l'Etat Blaise Compaoré a accordé un petit entretien aux hommes des médias qui ont pris d'assaut le salon d'honneur de l'aéroport international de Ouagadougou. Le cas est rarissime pour être relevé, car c'est souvent incognito, loin des caméras et des micros, qu'il se rend à l'étranger. S'il a dérogé cette fois à la règle, c'est certainement en toute connaissance de cause. En effet, la veille de ce départ, Ouaga a brui de rumeurs des plus alarmistes sur son état de santé. A la nuée des journalistes, l'hôte de Kosyam a annoncé qu'il se portait comme un charme avant de railler: "Si je dois disparaître, j'ai préparé un projet de communiqué..."

Mais que va faire le président du Faso à Bruxelles?


Il s’agit, a-t-il dit, "d’une réunion de haut niveau pour soutenir le Mali d’abord sur le plan de la paix mais surtout sur sa stabilité, qui doit être, avant tout, basée sur sa reconstruction économique. Cette réunion, initiée par le président Hollande et l’Union européenne, plus qu'une simple table ronde des bailleurs de fonds, est une grande conférence politique permettant d’accompagner plus activement le Mali pour le retour à la paix".

Le président a aussi expliqué qu'il s’agira pour le Burkina d’aller saluer les efforts déployés depuis le début de la crise par le gouvernement et le peuple maliens pour rejeter le diktat de ceux qui sont venus par les armes pour déstabiliser leur pays, mais également la vigueur de la Communauté internationale.

Quid alors des rumeurs sur sa santé ?

Rires à l'appui, le président du Faso a répondu qu'il se portait bien avant d'ajouter: "C’est vrai qu’au mois de mars, j’ai quitté le pays sans crier gare, mais c’est parce que j’avais besoin d’aller prendre un peu d’air en montagne. Je l’ai fait 5 jours, d'abord au nord de l’Italie puis au sud-est de la France. Cela a bien sûr suscité des commentaires. Mais je me porte bien, et si je devais disparaître, j'ai préparé un projet de communiqué…" (Rires à nouveau).

Entre autres points d'humour, le président du Faso n'a pas raté les journalistes quand il déclare: "Comme vous journalistes, vous êtes à la fois médecins et tout...".

M. Arnaud Ouédraogo

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