Présidentielle 2015 au Burkina: Le candidat Zéphirin Diabré reçoit le soutien de 10 partis

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Publié le samedi 7 novembre 2015 | Alerte Info

© aOuaga.com par G.S
Révision de la Constitution : marche de protestation de femmes à Ouaga
Lundi 27 octobre 2014. Ouagadougou. Des femmes de l`opposition et de la société civile ont marché dans l`après-midi pour exiger le retrait de l`Assemblée nationale du projet de loi portant révision de la Constitution. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique

Le président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) "nous a tendu la main (…) et nous sommes déterminés à mener la bataille avec lui pour le vrai changement" au Burkina Faso, a annoncé Jean Hubert Bazié, président de la "Convergence de l’Espoir", lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Ces formations politiques dont le Prit/Lannaya, le Parti national des Démocrates sociaux (PNDS), le Parti fasocrate (PF) et le Parti patriotique pour le Développement (PPD), ont lancé à l’occasion une "Coalition Zeph 2015, pour un vrai changement" dont "l’objectif globale est (…) de porter M. Diabré à la magistrature suprême, dès le premier tour", selon leur accord-cadre.

M. Diabré, lors de la rencontre, s’est félicité du soutien de ces partis, car "connaissant leur engagement (et) grâce à leur détermination, je n’ai pas de doute que la victoire (sera) garantie au soir" du scrutin, a-t-il dit.

Zéphirin Diabré, économiste de formation et ex-ministre de Blaise Compaoré de 1992 à 1996, a dirigé l’opposition qui avait appelé fin octobre 2014 à des manifestations contre son projet de modification constitutionnel qui devait lui permettre de se maintenir au pouvoir après 27 ans d’exercice.

Il est en lice avec 13 autres candidats, sur 22 postulants au départ à la présidentielle, prévue pour être couplée avec des législatives, qui consacrera un nouvel exécutif pour un retour à l’ordre constitutionnel après la démission forcée de M. Compaoré, exilé depuis lors en Côte d’Ivoire voisine.

Le Burkina Faso, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, est dirigé par un pouvoir de transition dont le mandat s’achève avec "l’investiture du (prochain) président du Faso" qui "intervient dans les 15 jours suivant la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle".

HZO