Au terme d’une Assemblée générale ce jeudi matin, les étudiants des universités publiques de Ouagadougou ont annoncé la poursuite de leur grève de protestation, débutée le lundi 26 octobre dernier, pour exiger la satisfaction de leur plate-forme revendicative.
« Nous allons poursuivre la grève dès demain vendredi et ce pour 96 heures. Elle sera suivie par une marche le mardi prochain sur le ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) », a déclaré jeudi, à l’AIB, le porte-parole des Associations d’étudiants à caractère syndical des universités publiques de Ouagadougou Yves Ramdé.
Depuis le lundi 26 octobre 2015, les étudiants des universités publiques de Ouagadougou sont en grève pour exiger la reprise des œuvres universitaires suspendues depuis le mardi 20 octobre dernier et la démission du directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU).
Ils exigent aussi l’arrêt des « velléités répressives » contre les étudiants, le retrait des plaintes déposées par le responsable du CENOU contre les étudiants et l’établissement d’un calendrier raisonnable de paiement des loyers en cités universitaire.
« Nous allons nous asseoir sur les lieux (au ministère) jusqu’à 15h 30 mn (GMT) pour interpeller nos autorités sur l’urgence de la situation afin qu’elles se penchent sur les difficultés que vivent les étudiants », a-t-il fait savoir au cours d’une interview accordée à l’AIB.
La suspension des œuvres universitaires et la grève des étudiants sont la conséquence d’une crise née du report de la date d’ouverture des cités universitaires du 1è au 6 octobre dernier.
La coalition nationale de lutte contre la vie chère, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), a appelé jeudi, lors d’un point de presse, les autorités de la transition à trouver des solutions aux préoccupations des étudiants dans les meilleurs délais.
Agence d’Information du Burkina
Wis/ndt