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Entretien entre le Chef de l’Etat et les Chefs d’Etat-major d’Armées membres du G5 Sahel et celui des Armées Françaises |
Le président du Faso, Michel Kafando, a accordé, le mercredi 4 novembre 2015 à Ouagadougou, une audience aux chefs d’état-major généraux des armées des pays du G5-Sahel, venus lui faire le point d’une rencontre de routine.
A peine a-t-il achevé l’hebdomadaire Conseil des ministres, le mercredi 4 novembre 2015, que le président du Faso, Michel Kafando, a reçu au palais de Kosyam à Ouagadougou, les chefs d’état-major des pays du G5-Sahel. Ces hauts gradés, conduits par le chef d’état-major des armées du Niger, le général de corps d’armée, Seyni Garba, sont venus faire le point d’une rencontre, tenue le jour-même dans la capitale burkinabè, au chef de l’Etat. « Nous sommes venus pour faire le compte-rendu de la réunion des chefs d’état-major généraux des armées du G5-Sahel, composés du Niger, du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie et du Tchad, au président. A l’occasion, il nous a donné des sages conseils et des directives dans le cadre de notre mission. Comme vous le savez, le G5-Sahel a été créé par la volonté des chefs d’Etat des pays concernés, avec une mission à double volet, le développement et la sécurité », a déclaré le porte-parole des hôtes de Michel Kafando, le général Garba, à la fin de l’audience. Il a expliqué le bien-fondé de leur concertation périodique. « Les chefs d’état-major généraux des pays du G5-Sahel, qui ont à charge le volet sécurité, se réunissent tous les six mois pour un point de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne. Nous avons donc passé en revue la situation dans la bande et fait des recommandations pour poursuivre le travail entamé, il y a deux ans », a-t-il poursuivi. Il a évoqué deux défis majeurs, notamment ceux liés aux groupes armés terroristes, qui sévissent ou traversent notre zone, et à la criminalité transfrontalière, caractérisée par les trafics d’armes, d’humains et de drogues profitables aux terroristes. Qu’en est-il des résultats des efforts consentis ? « Le constat, est que nous avons fait des progrès significatifs, surtout au Nord-Mali et dans la région du lac Tchad avec le groupe islamiste Boko Haram. Nous sommes en train de réussir, et il s’agit de continuer dans ce sens en mutualisant nos efforts, parce que la lutte contre le terrorisme n’incombe pas à un seul pays », a-t-il répondu.
Kader Patrick KARANTAO
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