Des partis politiques burkinabè annoncent les couleurs des campagnes électorales

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Publié le mercredi 4 novembre 2015 | Agence de Presse Africaine

© aOuaga.com par G.S
Révision de la Constitution : marche de protestation de femmes à Ouaga
Lundi 27 octobre 2014. Ouagadougou. Des femmes de l`opposition et de la société civile ont marché dans l`après-midi pour exiger le retrait de l`Assemblée nationale du projet de loi portant révision de la Constitution. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique

Ouagadougou (Burkina) - Des partis politiques burkinabè affûtent leurs armes pour les futures élections couplées (présidentielle et législatives), a constaté APA, dans la capitale Ouagadougou, à quelques jours du lancement de la campagne électorale pour la présidentielle, prévue pour dimanche. Dans cette dynamique, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de Zéphirin Diabré, ex-Chef de fil de l’opposition politique (CFOP), a présenté, ce mardi matin à Ouagadougou, son programme de campagne.

A l’occasion, le candidat du parti a dévoilé son projet de société devant les journalistes. Il en ressort que Zéphirin Diabré compte relever le taux d’alphabétisation à 100% d’ici à 2020.
Le président de l’UPC compte lancer l’opération ‘’un enfant, une école, un enseignant, un repas à midi’’, s’il est élu président du Faso.

Avant L’UPC, le Mouvement de peuple pour le progrès (MPP) de l’Ancien président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, l’un des grands favoris à la présidentielle et ses alliés ont rencontré la presse, hier lundi à Ouagadougou, pour présenter le programme de société du candidat.

La rencontre s’est tenue sous la houlette de Salif Diallo, 1er vice-président du MPP. Les conférenciers se sont prononcés sur les raisons de l’alliance avec le MPP et ont invité les populations burkinabè a voter massivement pour leur candidat.

D’autres candidats à la présidentielle tels que Adama Kanazoé de l’Alliance des jeunes pour indépendance et la renaissance (AJIR), Jean-Baptiste Natama (candidat indépendant), à travers des réseaux sociaux, ont publié leurs programmes de campagnes et de société, respectifs.

C’est dire que les prétendants au fauteuil présidentiel au Burkina Faso n’ont pas voulu attendre l’ouverture officielle des campagnes électorales pour se lancer à la chasse de potentiels électeurs.
Au total, 16 candidats ont été retenus pour la présidentielle. Le candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a été jugé invalide pour cette élection.

Les élections couplées (présidentielle et législatives) qui devraient mettre fin à la Transition, initialement fixées au 11 octobre 2015, n’ont pas pu se tenir à cause du coup d’Etat manqué, perpétré le 16 septembre, à quatre jours de l’ouverture des campagnes électorales.

Ces échéances électorales ont été repoussées au 29 novembre. Quant aux campagnes, elles débutent le dimanche prochain pour la présidentielle et le 15 novembre, en ce qui concernent les législatives.

ALK/od