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© aOuaga.com par A.O
Le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM.B) organise, du 9 au 10 juillet 2015 à Ouagadougou, un congrès national sur le thème "Quel avenir pour le commerce au Burkina ?" |
Le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B) a procédé au lancement des activités du fonds de garantie commerciale, à travers la société coopérative de solidarité commerciale dans la Boucle du Mouhoun. C’était, le mardi 27 octobre 2015, à Dédougou en présence du directeur de cabinet du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Christian Somda.
Mettre un fonds de garantie commerciale à la disposition des commerçants, et fournir une nouvelle image au secteur du commerce, telle est l’idée qui a sous-tendu la mise en place du Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOM-B) à l’issue du congrès statutaire du 9 juillet 2015 à Ouagadougou, à en croire son secrétaire général, Rock Nagalo. La conférence, du mardi 27 octobre 2015, tenue à Dédougou, visait donc à présenter ce jeune syndicat et ce fonds de garantie commerciale, aux commerçants de la Boucle du Mouhoun. Une communication a été faite à cet effet afin de permettre aux commerçants de se faire une idée sur les actions de leur syndicat, notamment sur le fonds de garantie commerciale. Mobilisé par les commerçants eux-mêmes avec le soutien de leur ministère de tutelle, ce fonds de garantie d’un montant de 100 milliards de F CFA, leur permettra d’avoir facilement accès aux crédits pour faire prospérer leurs activités, selon les initiateurs. Ainsi, le SYNAT-COM-B dans cette action, a acquis « le soutien indéfectible » du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, à en croire M. Christian Somda. « Le ministère du Commerce apprécie positivement cette action du SYNAT-COM-B. C’est pourquoi dès le début de cette initiative, nous n’avons pas caché notre envie de l’accompagner », a soutenu M. Christian Somda. Pour que l’objectif fixé par le SYNAT-COM-B soit atteint, le secrétaire général de ce syndicat a souhaité un changement de comportement de la part des ses camarades commerçants. Aussi les a-t-il invités à avoir « une autre vision ou mentalité du développement », c’est-à-dire, à se mettre en tête que le développement commence d’abord par eux-mêmes et non par quelqu’un d’autre. « Ce n’est pas une tierce personne qui viendra nous développer, c’est d’abord nous-mêmes qui devons prendre conscience, savoir que nous devons nous entraider par la solidarité afin de constituer quelque chose de durable pour nous, en nous passant de l’aide et de l’esclavage que nous subissons », a-t-il dit aux commerçants de la Boucle du Mouhoun.
Kamélé FAYAMA
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