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Compaoré estime que les choses évoluent dans le bon sens au Mali et promet un dialogue
Publié le mercredi 15 mai 2013   |  AIB


Bruxelles
© AFP par GEORGES GOBET
Bruxelles : Ouverture de la conférence des Donateurs pour le développement du Mali
Mercredi 15 mai 2013. Siège de l’UE à Bruxelles. Une centaine de pays et d’institutions internationales se sont réunis à l’initiative de la France et de l’Union européenne, avec l’objectif de mobiliser près de deux milliards d’euros pour aider le Mali à sortir de la crise.


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OUAGADOUGOU, Le président burkinabè, Blaise Compaoré médiateur dans la crise malienne au nom de l’Afrique de l’Ouest a estimé mardi à Ouagadougou que les "choses évoluent dans le bon sens" au Mali promettant de poursuivre le dialogue avec les mouvements armés du nord Mali.

"Nous sommes toujours au côté du Mali pour trouver une solution durable à la crise car il ne s’agit pas d’une menace pour le Mali seulement. Ce qui se passe au Mali c’est avant tout la manifestation des nombreuses menaces des intégristes qui pèsent sur la région du Sahel", a déclaré M. Compaoré à l’aéroport international de Ouagadougou peu avant de prendre un vol pour Bruxelles où il participera mercredi à une réunion des amis du Mali.

"Les choses ont évolué dans le bon sens, le gouvernement malien a aujourd’hui une feuille de route avec des perspectives d’élections démocratiques, libres, ouvertes et sur l’ensemble du territoire", a-t-il indiqué.

"Il reste pour les politiques de faire en sorte que nous puissions assurer cette intégrité territoriale pour permettre que ces élections se fassent de façon normale", a-t-il poursuivi.

Rappelant qu’une déclaration conjointe avait été faite en décembre sous son égide par les mouvements armés touaregs et islamistes du nord Mali, M. Compaoré a promis de poursuivre le dialogue avec les différents groupes armés du nord du Mali afin de permettre la libération totale du pays et permettre la tenue de l’élection présidentielle prévue en juillet.

Le ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Coulibaly a invité le médiateur vendredi a discuté avec les mouvements touaregs armés afin qu’ils libèrent la ville de Kidal qu’ils occupent depuis l’intervention franco-africaine qui a permis de chasser les djihadistes du nord du Mali.

"Sur la base des acquis de décembre passé, nous envisageons de poursuivre le dialogue avec ces mouvements armés du nord Mali pour consolider ces acquis de décembre mais surtout ouvrir la voie de perspectives plus heureuses pour ces élections", a-t-il indiqué.

Quant aux élections, il a dit qu’il ne savait pas si elles pourraient être tenues à la date indiquée.

"Nous allons discuter avec les autorités (maliennes) qui sont pleinement engagées pour le mois de juillet. Je ne sais pas si la date du 7 juillet sera respectée mais je pense qu’il y a un engagement fort pour que dans ce mois de juillet il y ait au moins le premier tour (de l’élection présidentielle)", a-t-il indiqué.

Il a enfin rappelé que la réunion de Bruxelles visait à "soutenir le Mali sur le plan de la paix mais surtout sur le plan de sa stabilité qui doit être basée d’abord sur la reconstruction économique du Mali".

"Pour le Burkina, il s’agira d’aller saluer les efforts qui ont été déployés depuis cette crise par le gouvernement et le peuple malien avec beaucoup de détermination pour refuser le diktat de ceux qui sont venus par les armes déstabiliser la République, mais aussi la vigueur de l’action de la communauté internationale", a indiqué M. Compaoré.
RH/



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