Ouagadougou (Burkina Faso) - La presse burkinabè évoque, ce samedi, des sujets ayant trait à la musique, mais aussi à la cérémonie d’hommage rendu, la veille, aux martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch raté de septembre dernier.
Ainsi, le site d'information en ligne, Lefaso.net affiche : ‘'Anniversaire de l'insurrection populaire : entre douleur et fierté sur les tombes des martyrs ‘'. Il fait état de la cérémonie d'hommage national aux martyrs qui a eu lieu hier vendredi.
Dans la même veine, Burkina24, un autre site d'information, publie des messages et déclarations de partis politiques à l'occasion de cette commémoration là où le confrère Fasozinze.com titre : ‘'Insurrection populaire : 12 mois après, les Burkinabè s'en souviennent‘'.
Pour sa part, l'hebdomadaire culturelle L'Observateur Dimanche (Obs Dim), parlant des artistes musiciens activistes d'Organisation de la société civile (OSC), arbore à sa Une : ‘'An 1 de l'insurrection populaire : Le rôle des artistes dans la transition''.
Le journal relate dans sa rubrique ‘'Entre nous'' que nul ne peut revendiquer la victoire finale de l'insurrection populaire ayant entrainé la chute du régime de Blaise Compaoré. ‘'Mais, souligne-t-il, il ne peut y avoir âme qui occulte le rôle ô combien déterminant joué par les artistes''.
L'Obs Dim cite entre autres noms d'artiste, Smokey, Sam'k Le Jah, Etienne Minoungou, Johan Oscibi, Bassic Soul, Petit Docteur, Freeman, Dick Marcus qui selon lui, ont toujours répondu présents à l'appel du Chef de file de l'opposition politique (CFOP), ‘'depuis la première grande marche-meeting organisée le 29 juin 2013 jusqu'à ces journées historiques des 30 et 31 octobre 2014''.
Toujours concernant le volet culturel, l'hebdomadaire Evasion revient sur la situation nationale et ses effets à travers cette interrogation : ‘'Comment les maquisards vivent-ils le couvre-feu ?''.
Le journal a recueilli et publié les témoignages des personnes travaillant dans les débits de boissons sur le couvre-feu instauré par les autorités depuis le putsch manqué de mi-octobre dernier.
Les uns estiment qu'actuellement, c'est la période des vaches maigres pour eux, tandis que les autres disent s'être accommodés à la nouvelle donne.
ALK/cat