La tragique bousculade de la Mecque qui a causé la mort de plus de 2 100 personnes, selon des chiffres officiels fournis le 22 octobre par 34 pays, fait partie d'une série d'accidents meurtriers survenus ces dernières années au moment du pèlerinage.
Ces catastrophes ne remettent pas tant en question la pratique du hadj, cinquième pilier de l’islam, que son maintien en Arabie saoudite. Des propositions, des plus sérieuses aux plus farfelues, sont régulièrement avancées. Du grand dignitaire chiite en colère qui dénonce l’incapacité des Al Saoud à gérer seuls les sanctuaires de l’islam au simple croyant qui, comme ce Tunisien, a dressé une maquette de la Kaaba dans un parc public, appelant ses concitoyens à y accomplir leurs circonvolutions, ou comme ces fidèles nigérians qui ont pris l’habitude de tourner autour d’une pierre noire en répétant : « Dieu est partout. Pas la peine de se faire voler ses sous ! », chacun y va de sa suggestion.
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