Il y a un an, Blaise Compaoré quittait le pouvoir et le Burkina Faso sous la pression de la rue. Depuis, sa famille et son ancienne garde rapprochée connaissent des fortunes diverses.
C’était il y a un an, le 31 octobre 2014. Blaise Compaoré fuyait Ouagadougou précipitamment à bord d’un imposant convoi de plusieurs véhicules, laissant derrière lui une Assemblée nationale calcinée et une capitale chauffée à blanc, envahie par des milliers de manifestants réclamant son départ. Exfiltré vers Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, avec l’aide de militaires français, l’ancien président burkinabè vit désormais en exil à Abidjan, dans une confortable résidence d’État mise à sa disposition par les autorités ivoiriennes. Remis d’une fracture du col du fémur, pour laquelle il a été évacué et hospitalisé au Maroc en juillet, « Blaise » a observé à distance, mi-septembre, l’échec de la tentative de coup d’État de Gilbert Diendéré, son fidèle bras droit depuis plus de trente ans.
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