Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire a organisé, le 29 octobre 2015 à Ouagadougou, un atelier marquant le démarrage de son projet dénommé : « Intégrer la résilience climatique à la production agricole et pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche champ-école des producteurs ».
A quelques semaines de la 21e Conférence des parties (COP21) prévue pour se tenir du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris sur le changement climatique, le gouvernement du Burkina Faso se lance dans la lutte contre les effets néfastes des variations climatiques. Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire a, au cours d’un atelier, lancé ce 29 octobre 2015 à Ouagadougou un projet dénommé : « Intégrer la résilience climatique à la production agricole et pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche champ école des producteurs ». Pour le chargé d’études du ministère en charge de l’agriculture, André Patindé Nonguierma, représentant le secrétaire général du département, ce projet formulé en partenariat avec la FAO et le Fonds pour l’environnement mondial est en cohérence avec les principaux instruments du secteur de pilotage du secteur agricole au Burkina. « Ce projet va apporter des innovations en matière de productivité, d’équipement et de savoir-faire des producteurs », a-t-il ajouté.
Le Burkina Faso présente une vulnérabilité au changement climatique, a relevé le représentant de la FAO au Burkina Faso, Aristide Ongone Obame. A cela s’ajoute, a-t-il poursuivi, la forte dépendance du pays vis-à-vis de la production alimentaire et des ressources naturelles. « Ce projet vise renforcer la capacité des secteurs agricole et pastoral du Burkina Faso à faire face aux variations climatiques en inscrivant les pratiques et les stratégies d’adaptation au changement climatique», a-t-il expliqué. Prévu pour une durée de 4 ans, le projet a une valeur de 2 milliards 223 millions de francs CFA selon le représentant de la FAO. Il concerne quatre régions du pays que sont : le Sahel, le Centre-Nord, le Centre-Ouest et l’Est. « Ces régions ont été retenues par ce projet car elles sont structurellement déficitaires sur le plan agricole », a indiqué le chargé d’études du ministère en charge de l’agriculture.
Abdoulaye BALBONE