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Sidwaya N° 7415 du 14/5/2013

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Lutte contre la désertification : Le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies à Kosyam
Publié le mardi 14 mai 2013   |  Sidwaya


Audience
© Présidence par DR
Audience du chef de l `Etat : Le Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies reçu par Blaise Compaoré
Lundi 13 Mai 2013. Présidence. Le Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), M. Luc GNACADJA a été reçu en audience le par le Président du Faso, Monsieur Blaise COMPAORE.


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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, le lundi 13 mai 2013 au palais de Kossyam, le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNUCD), Luc Gnacadja. Les échanges ont porté sur la dégradation et le processus de restauration des terres arables en Afrique.

Le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNUCD), Luc Gnacadja, a eu un tête-à-tête avec le président du Faso, Blaise Compaoré, dans la matinée du 13 mai 2013. A sa sortie d’audience, il a confié être venu faire des suggestions concernant les techniques de restauration des terres dégradées au Burkina Faso. A l’entendre, le pays porte le flambeau dans l’usage du zaï, cette technique développée par les paysans burkinabè et qui contribue à la lutte contre la désertification.
Pour Luc Gnacadja, cette audience a été l’occasion de s’imprégner de l’expérience du Burkina Faso dans le domaine, en vue de mettre en exergue ce que le pays fait en matière de lutte contre la dégradation et la restauration des terres. Au cours de son entretien avec le chef de l’Etat, M. Gnacadja a dit avoir fait trois suggestions. D’abord, il a souhaité que le Burkina Faso porte le flambeau de l’agenda des terres dans le débat en cours pour convenir aux objectifs de développement durable. Car, a-t-il expliqué : « Nous constatons aujourd’hui que la dégradation des terres s’intensifie et il faut une technique pour l’arrêter. Dans cette optique, nous pensons que le Burkina Faso, de par son expérience, pourrait, dans le débat inter gouvernemental en cours, insister pour qu’il y ait un objectif spécifique sur l’agenda des terres ».
Ensuite, l’hôte du président du Faso a signifié qu’il a souhaité un plaidoyer africain porté par le Burkina Faso et qui va consister à prévoir la mise en place d’un agenda post-2015, afin de réduire la pauvreté, d’assurer la sécurité alimentaire, énergétique et l’accès à l’eau. Selon lui, ces domaines constituent un véritable défi sur lequel « la communauté internationale doit s’investir davantage pour améliorer les conditions de productivité du capital des pauvres, c’est-à-dire les terres ».
Enfin, la troisième suggestion a porté sur la tenue de la 11e session des conférences des parties sur la lutte contre la désertification, prévue du 16 au 27 septembre 2013 en Namibie.
Pour préparer cette rencontre, le secrétaire exécutif a déclaré avoir sollicité le président du Faso, afin qu’il organise, en fin d’août 2013 à Ouagadougou, une réunion africaine sur la question. Il a en outre exhorté les acteurs au développement à impliquer les politiques publiques dans le renforcement de la technique du zaï et la lutte contre la désertification dans les pays africains. « Nous jouons un rôle normatif de partage de connaissances et de suivi-évaluation, nous allons continuer à jouer notre rôle pour faire face efficacement aux chocs climatiques », a-t-il conclu.

Wanlé Gérard COULIBALY
Claudine OUEDRAOGO
(Stagiaire)



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