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Sidwaya N° 7415 du 14/5/2013

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Démocratie et bonne gouvernance : 44 jeunes africains se forment au leadership politique
Publié le mardi 14 mai 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
44 jeunes africains se forment au leadership politique


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L’Institut général Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) organise, du 13 au 25 mai 2013 à Ouagadougou, la première session 2013 du Programme pour jeunes politiciens en Afrique (Program for young politicians in Africa- PYPA). Cette rencontre regroupe 44 jeunes militants de partis politiques du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

Assumer un rôle de leader au service de la démocratie et de la bonne gouvernance. Tel est le principal objectif de la formation, qui réunit du 13 au 25 mai, 44 jeunes militants de partis politiques du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Ils vont également accroître leur capacité d’influence dans leur parti respectif et approfondir le dialogue interpartis.
Ce séminaire sous-régional constitue la première session 2013 du Programme pour jeunes politiciens en Afrique (Program for young politicians in Africa - PYPA). « Ce programme que nous avons conçu prend en compte tous les besoins d’un jeune politicien sélectionné par un parti politique pour lui donner toutes les connaissances, toutes les capacités dont il a besoin pour jouer son rôle dans son parti politique, mais également dans son pays », a souligné le président de l’Institut général Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD), Pr Augustin Loada. Au cours de cette première session, les jeunes seront formés à un certain nombre de modules tels que l’analyse des politiques publiques, la gestion des conflits, les questions de gouvernance, etc. «Nous avons besoin d’une jeunesse armée de connaissances pour pouvoir relever les défis de la démocratie», a relevé le président de l’IGD.
La représentante de la Fondation internationale du parti centre suédois (CIS), structure coorganisatrice, Cathérine Isaksson, a félicité les jeunes pour leur sélection et les a exhorté à plus d’engagement et d’abnégation pour hausser le niveau de la démocratie en Afrique de l’Ouest. «Vous êtes des acteurs-clés. Chacun d’entre vous à un rôle très important à jouer dans la promotion de la démocratie et la lutte contre la corruption dans votre pays et en Afrique de l’Ouest d’une manière générale», a-t-elle poursuivi.
En outre, le Pr Augustin Loada a invité les jeunes politiciens à changer le visage de l’Afrique. «Au-delà des frontières, nous espérons que vous construirez l’Afrique de demain. Au-delà des partis politiques, partagez notre vision d’une Afrique plus démocratique. Il n’y a pas d’acquis politique dans nos régions. Il y a encore du travail à réaliser…», a lancé le premier responsable de l’IGD. Le Program for young politicians in Africa – PYPA est également mis en œuvre au profit des Etats de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe.
Chaque année, une quarantaine de participants sont recrutés dans chacune des trois régions. Ces jeunes, âgés de 22 ans au moins et de 34 au plus, doivent être titulaires au moins du baccalauréat et dotés d’un minimum d’expérience politique. Chaque promotion participe à trois sessions : la première, d’une durée de deux semaines, les deux suivantes, d’une durée d’une semaine durant l’année.
Entre deux sessions, les participants initient et réalisent des travaux pratiques sous forme de mini-projets subventionnés par le programme PYPA. Cet exercice pratique a un double avantage.
Il permet, d’une part, aux jeunes politiciens de mettre en pratique les connaissances acquises, et d’autre part, de contribuer à mettre sur l’agenda public, la participation politique des jeunes.
Concernant les acquis enregistrés pour l’année 2012, on note que les participants font l’objet de sollicitations au sein de leurs partis sur des questions de gouvernance, «ce qui témoigne de la reconnaissance du renforcement de leurs capacités et de leur visibilité grandissante. Nombre d’entre eux ont déjà bénéficié de promotions suite à leur participation au PYPA».
Selon les organisateurs, en plus de la création de réseaux d’échange, de mini-projets ont été réalisés sur une base multinationale et multipartisane, permettant de «transcender les différences partisanes et de promouvoir la coopération interpartis et la tolérance».

Bachirou NANA

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