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Le gouvernement malien saisit Compaoré de la situation à Kidal
Publié le samedi 11 mai 2013   |  AFP


Blaise
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Blaise Compaoré, président du Burkina Faso


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OUAGADOUGOU, 11 mai 2013 (AFP) - Le chef de la diplomatie malienne, Tiéman
Coulibaly, a indiqué vendredi avoir saisi le président burkinabè Blaise
Compaoré, médiateur régional dans la crise au Mali, de la situation à Kidal
(nord), ville aux mains de la rébellion touareg du MNLA.
Le ministre a été reçu à Ouagadougou par Blaise Compaoré, médiateur pour la
Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
"Nous avons parlé de Kidal" et M. Compaoré "s’est engagé" à s’occuper de ce
dossier, a dit M. Coulibaly devant la presse après l’entretien.
"Ceux qui sont conscients de leur responsabilité face à l’Histoire, qui ont
accepté l’intégrité territoriale du Mali, la laïcité de notre République, qui
renoncent à tout extrémisme religieux et qui savent que l’unité nationale est
consacrée, à mon avis l’écouteront et viendront au dialogue pour que nous
puissions travailler à construire une paix durable au Mali", a-t-il poursuivi.
M. Coulibaly n’a pas cité le Mouvement national de libération de l’Azawad
(MNLA), rébellion touareg laïque et autonomiste qui contrôle Kidal avec le
Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), groupe dissident des islamistes armés
d’Ansar Dine. Le MNLA - dont des responsables sont basés à Ouagadougou - et le
MIA refusent toute présence de l’armée et de l’Etat maliens.
Selon des sources sécuritaires régionales, l’armée malienne n’exclut plus
cependant d’intervenir dans cette ville où sont aussi présentes des troupes
françaises et tchadiennes.
"Avant l’arrivée de la mission de stabilisation de l’ONU (devant remplacer
la force africaine au Mali, ndlr), il est souhaitable que les choses
deviennent normales à Kidal parce qu’il n’y aura pas de déploiement partiel.
Le déploiement de cette mission se fera en même temps que l’administration
malienne et l’armée malienne", a insisté le ministre malien des Affaires
étrangères.
"C’est une question de sécurité (...). Nous ne pouvons pas tolérer que
cette situation d’incertitude et de relative confusion soit maintenue à
Kidal", a-t-il martelé.
M. Coulibaly a par ailleurs affirmé que le gouvernement de transition
travaille "inlassablement" à ce qu’une élection présidentielle puisse se tenir
en juillet comme prévu, un délai que beaucoup jugent très difficilement
tenable.
"Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour tenir ce délai-là. C’est
un engagement", a-t-il assuré, précisant avoir là aussi demandé l’appui du
chef de l’Etat burkinabè.
roh/tmo/mpd

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