Envie de rire? A vos agendas ! Les 14 et 15 juin prochains, le Mareshal Zongo donne rendez-vous dans la capitale burkinabè. Ce jeudi d’ascension, lors d’une rencontre avec des hommes et femmes de médias, l’artiste s’est annoncé pour le mois de juin avec son spectacle one man show, » Attention, je me marie! »
Nous étions habitués à le voir avec son binôme Tao. Mais la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire et qui a fait fuir de nombreux artistes a dû surement accélérer les ambitions personnelles de Maréshal Zongo, « retiré » à Bamako où il s’essaie à la vidéo et à la télé, avec notamment une son émission JTZ (Le Journal Télévisé de Zongo) à la chaîne Africable Télévision.
La dernière édition du Festival Jazz à Ouaga a fait découvrir aux Burkinabè les talents d’animateur de cet humoriste qui touche à tout. Le Mareshal Zongo promet encore de faire rire les Ouagalais. Et cette fois, c’est un spectacle qui tranche avec l’habitude de nombreux humoristes, habitués à nous proposer des compilations de blagues.
Avec « Attention je me marie », un one man show, le Mareshal « prend pour prétexte le mariage pour s’attaquer avec objectivité aux maux qui minent la bonne coexistence sociale, ces querelles inutiles entre nos peuples qui conduisent aux conflits ». Le tout avec le rire pour adoucir les « attaques » critiques.
Le duo Zongo et Tao se porte bien
Ce théâtre monologue sera à sa deuxième présentation à Ouagadougou après Bamako et en attendant Abidjan. Et l’artiste se défend d’embrasser une nouvelle carrière. Il préfère parler d’un défit, une expérience qu’il veut faire par ambition. Et pour chasser le doute, « le duo Zongo et Tao se porte bien », affirme le Maréshal. Avec le concours d’autres humoristes dont Oyou qui fera office d’animateur, le Maréshal Zongo compte relever ce défi, le 14 juin à Azalai Hôtel, et le 15 juin à la Maison du peuple.
Le Maréshal Zongo est installé à Bamako depuis l’éclatement de la crise dans son pays, parce que, justifie-t-il, « il est arrivé un moment où on pouvait faire tout en Côte d’Ivoire, sauf de l’art ». Précurseur de l’humour conscient, Le Maréshal Zongo se construit un profil d’artiste multidimensionnel.