Après son putsch manqué, l'ex-garde prétorienne a été dissoute. La réintégration de ses hommes dans l'armée régulière est désormais un enjeu crucial.
L’affrontement entre militaires que tout le monde redoutait n’a pas eu lieu. Mais l’usage de la force a tout de même été nécessaire pour faire plier les derniers récalcitrants. Le 29 septembre, sur ordre des autorités de la transition remises en selle quelques jours plus tôt, plusieurs unités de l’armée « loyaliste » ont lancé l’assaut sur le camp Naaba Koom, la caserne de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), dont près de 200 membres refusaient d’obtempérer à l’ordre de désarmement. Cette offensive a scellé le sort du régiment d’élite, qui, en tentant de prendre le pouvoir par les armes, a finalement fait tomber lui-même l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête depuis près d’un an.
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