Ouagadougou - « Yam Paalga investment Club » et « Club d’investissement Baoré » sont les deux premiers clubs d’investissement du Burkina lancés mercredi à Ouagadougou par l’antenne régionale de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’UEMOA.
« Yam Paalga Investment Club » regroupent 36 membres issus pour la plupart du secteur de la prévoyance sociale alors que le « Club d’investissement Baoré » compte 23 membres provenant pour la majorité, des institutions d’appui au secteur privé.
Un club d’investissement est une association où les membres se mettent ensemble pour constituer des fonds qu’ils vont investir en bourse durant une période donnée, a expliqué Léopold T. Ouédraogo, directeur de l’antenne régionale du Burkina de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’UEMOA.
Selon M. Ouédraogo, le club est chargé de l’éducation financière de ses membres et ces derniers doivent gérer en commun un portefeuille de valeurs mobilières.
Léopold Ouédraogo a indiqué que d’autres clubs sont en gestation et verront bientôt le jour.
« Les clubs d’investissement participent au développement des marchés primaire et secondaire et ne sont pas l’apanage des gens fortunés et des élites », a insisté le représentant des deux clubs, Daniel Dargané, par ailleurs président du club « Yam Paalga ».
M. Dargané a invité les Etats de l’UEMOA et les responsables de la BRVM à créer des conditions propices à l’essor des clubs d’investissement afin d’attirer plus investisseurs.
Le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounve a soutenu que la création des deux clubs « traduit la volonté des cadres et des jeunes professionnels du Burkina de s’approprier la bourse pour une meilleure rentabilisation de leur épargne apportant ainsi leur contribution au financement de l’économie ».
Pour M. Amenounve, la création et la vulgarisation des clubs d’investissement participent de l’ambition de la BRVM de se hisser dans le top 5 des bourses africaines à l’horizon 2020 ».
L’espace UEMOA compte à nos jours, six clubs d’investissement dont les cinq derniers (un au Sénégal, deux au Bénin et deux au Burkina Faso) ont été crées courant 2013.