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Les américains rejettent à nouveau l’idée d’une intervention directe au Mali
Publié le mercredi 8 mai 2013   |  AIB


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© Autre presse par DR
Les américains rejettent à nouveau l’idée d’une intervention directe au Mali


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Ouagadougou – Des autorités militaires américaines ont exclu à nouveau mardi à Ouagadougou, une intervention directe au Mali, réaffirmant à l’issue d’une entrevue avec Blaise Compaoré, médiateur ouest africain dans le conflit malien, que les Etats Unis vont « continuer » d’apporter un soutien en logistiques et en renseignements comme effort de guerre.

Le commandant du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), le général David M. Rodriguez, accompagné du général Thomas Dougherty, ambassadeur américain basé à Ouagadougou, a confié à sa sortie d’audience avec Blaise Compaoré, que les Américains vont offrir du matériel, des renseignements et de la formation aux armées qui combattent les extrémistes au Nord Mali.

« Ce que nous allons faire, c’est apporter notre soutien, notre contribution au niveau des différents pays pour qu’ils puissent stabiliser la situation au niveau du Mali », a expliqué le général Rodriguez, officiellement installé à la tête d’Africom il y a seulement un mois et actuellement en tournée ouest africaine.

Il devra assister, demain mercredi, à un don de 7 véhicules à l’armée burkinabè dans le cadre du soutien des Etats aux forces interafricaine de soutien au Mali.

« Nous allons continuer à apporter notre soutien en termes de renseignements, en termes de logistiques et en termes de formation », a réaffirmé le général Rodriguez, tout en précisant que ces différents appuis se feront « à la demande » des différents pays africains dans le besoin.

Il a aussi indiqué que les drones américains, positionnés au Niger, sont utilisés uniquement pour recueillir des informations et pas pour attaquer des cibles au Mali. « Si à l’avenir, ils doivent être utilisés pour d’autres besoins, nous allons aviser », a-t-il dit.

Le commandant d’Africom a dit avoir échangé avec le président du Faso, Blaise Compaoré pour voir comment œuvrer avec les pays africains et la France pour la stabilisation de la crise.

Il a estimé qu’un « travail d’équipe » au niveau de l’ensemble des pays de la sous-région est nécessaire dans le conflit malien.

Le secrétariat américain à la Défense a estimé en avril dernier que les soldats ouest africains sont « totalement incapables » pour prendre le relais et faire face aux combattants extrémistes, au moment où la France entame le retrait de ses troupes au Mali.Le général Rodriguez a prêté serment le 5 avril 2013 comme 3e commandant

d’Africom, instrument de coopération qui œuvre à renforcer la capacité des Etats et des organisations africaines à faire face à l’insécurité et aux menaces terroristes sur le continent.

AMK/

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