Visite de travail et d’amitié du président du conseil de l’OACI au Burkina #aOuaga

Économie

Visite de travail et d’amitié du président du conseil de l’OACI au Burkina

Publié le mercredi 8 mai 2013 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Visite de travail du président du conseil de l`organisation de l`aviation civile international, Roberto Kobeh González au Burkina Faso
Lundi 6 mai 2013. Roberto Kobeh González en visite de travail à ouagadougou

Vos outils

REAGISSEZ

Roberto Kobeh Gonzales dans les locaux de l’Agence nationale d’aviation civile
Le président du conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), Roberto Kobeh Gonzales, est en visite au Burkina, depuis le 6 mai et ce, jusqu’au 8 mai 2013. Le mardi 7 mai 2013, il a effectué une visite de travail et d’amitié à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).
Echanger et partager les préoccupations majeures relatives au secteur de l’aviation civile du Burkina. Tel était l’objet de la visite effectuée par le président du conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), Roberto Kobeh Gonzales, à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC). Il était également question pour les acteurs de l’aviation civile Burkinabè de recueillir des suggestions et des recommandations du président du conseil de l’OACI. Le directeur général de l’ANAC, Abel Sawadogo, a salué la présence du président, malgré son programme très chargé. Selon lui, les actions de Roberto Kobeh Gonzales, en faveur de l’Afrique, participent à la consolidation des bases d’une aviation civile sure, sécurisée et solidaire, sans distinction aucune entre les Etats riches et pauvres. Il n’a pas manqué de rappeler quelques actions fortes que le président du conseil de l’OACI a eu à mener pour l’Afrique. Il s’agit notamment de la création du plan AFI et de son financement à hauteur de 3 millions US par an depuis 2006, unique fonds au monde, pour aider les Etats africains à réduire les écarts des 8 éléments critiques de l’audit USOAP. Egalement, Roberto Kobeh Gonzales a fait un plaidoyer en faveur des Etats africains afin de surseoir à la publication de toute liste noire par l’union européenne à Bruxelles, et ce, au titre de l’exploitation en réciprocité de l’espace aérien européen par les transporteurs africains. Pour le Burkina particulièrement, ses actions ont consisté à appuyer la candidature du pays pour siéger au conseil de l’OACI et au financement des missions d’assistance en audits de l’OACI au Burkina pour la relecture des règlements de la sûreté. De même, il a contribué à la formation de dix inspecteurs nationaux en sûreté de l’aviation civile et au plaidoyer en faveur du Burkina pour le poste de la vice présidence à la première conférence mondiale sur la sûreté de l’aviation civile. Toutes ces actions sont pour le directeur général de l’ANAC, Abel Sawadogo, le témoignage d’une marque de considération et d’adhésion aux orientations pertinentes décidées par les plus hautes autorités du Burkina dans le secteur de l’aviation civile. Lors de la cérémonie, l’ANAC, dont la mission est de participer à l’élaboration de la politique nationale en matière d’aviation civile et d’en assurer la mise en œuvre et le suivi, a été présentée au président de l’OACI. Le premier responsable de cette agence en a saisi l’occasion pour soumettre les projets de sa structure dont le besoin de financement est d’environ 3 milliards 250 millions de FCFA, à Roberto Kobeh Gonzales. Parmi ces projets, figure celui de la construction du bâtiment devant abriter l’ANAC qui coûtera environ 1 milliard 600 millions de FCFA. Le président de l’OACI a, quant à lui, félicité le Burkina pour sa progression en matière de sécurité et de sûreté de l’aviation. Cette croissance de l’ordre de 6% mérite des encouragements et devra être améliorée. Il a, par ailleurs, encouragé le Burkina dans le sens de la libéralisation de son aviation et réitéré le soutien de l’OACI à les accompagner. De même, Roberto Kobeh Gonzales a invité les acteurs de l’ANAC à coopérer de façon fructueuse avec les membres de l’équipe de l’OACI .
Par P. Adeline Clémence ZINABA

Commentaires