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Sidwaya N° 7411 du 7/5/2013

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Politiques des ressources en eau en Afrique de l’Ouest : Des acteurs réfléchissent à la vulgarisation du nouveau régime juridique
Publié le mercredi 8 mai 2013   |  Sidwaya


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© Sidwaya par DR
Experts en eau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)


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Les experts en eau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis, le vendredi 3 mai 2013 à Ouagadougou, pour élaborer un plan de vulgarisation du nouveau régime juridique de la politique des ressources en eau dans les pays membres.

Durant 24 heures, les experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont réfléchi aux stratégies à mettre en place pour diffuser la Politique de gestion des ressources en eau de l’Afrique de l’Ouest (PREAO). Cette politique, adoptée en décembre 2008 à Abuja au Nigeria à l’occasion de la 35e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale, se veut être un cadre d’intégration devant permettre aux pays et aux bassins de la région d’avancer de manière concertée dans la mise en œuvre de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) dans la sous-région. C’est pour élaborer le plan de vulgarisation de cette politique au niveau du Burkina Faso que les experts en eau se sont réunis le vendredi 3 mai 2013 à Ouagadougou. Il s’est agi pour eux, de mettre à niveau les différents acteurs du secteur de l’eau sur les enjeux et les opportunités qu’offre le nouveau régime, de permettre aux acteurs de s’approprier cette politique et de formuler des stratégies pour sa vulgarisation dans les différents pays membres de la communauté. Selon le Directeur général des ressources en eau, Jean Mathieu Bingbouré, les 40 dernières années ont été marquées au Burkina Faso par une baisse sensible de la pluviométrie et un accroissement continu de la demande en eau. Et c’est pour y faire face que des mesures ont été initiées dans le pays. « Nous avons installé une unité de coordination des ressources en eau de la CEDEAO en 2004 pour mesurer l’ampleur de la situation et harmoniser les actions », a-t-il indiqué. Pour lui, le Burkina Faso constitue un réservoir pour de nombreux cours d’eau dans les pays de la CEDEAO. C’est pourquoi, il est nécessaire, selon M. Bingbouré, de s’intégrer dans les politiques de préservation de ces ressources. « Au regard de la rareté de la ressource, il faut que le Burkina s’implique dans toutes les politiques visant à une meilleure gestion des ressources en eau »,, a dit le directeur par intérim. Aussi, a-t-il précisé : « L’élaboration de la politique a fait l’objet d’un long processus participatif qui a impliqué tous les acteurs régionaux du secteur et au premier chef les principales institutions régionales concernées par la question de l’eau ». Pour le représentant de la CEDEAO, Mahamane Dédéau Touré, le contenu de la PREAO s’articule autour de trois axes essentiels. Il s’agit principalement de réformer la gouvernance locale en passant d’un système d’approche sectoriel à une approche intégrée des ressources, de promouvoir les investissements par la valorisation des immenses potentialités que possède la sous-région afin de faire reculer le spectre des déficits chroniques en matière d’eau, de famine et de l’insécurité alimentaire mais également de promouvoir la coopération et l’intégration régionale afin d’assurer une gestion concertée durable et pacifique des ressources. Par ailleurs, il a relevé le contexte de l’adoption de cette politique pour l’ensemble des pays membres. « Ce texte s’est opéré dans le cadre du nouveau régime juridique des actes de la communauté, fondé sur le principe de la supranationalité, et suivant lequel les actes pris par les organes de la communauté, deviennent exécutoires dans les Etats sans passer par la ratification ». C’est pourquoi, il pense qu’elle va avoir force de loi au niveau de tous les Etats de l’Afrique de l’Ouest. Car dit-il : « elle donne les grandes axes de chaque pays qui a obligation de l’intégrer dans son ordonnancement juridique national ». Il a émis le souhait de voir les acteurs prendre le relais pour une dissémination conséquente du texte au niveau du pays.

Donald Wendpouiré NIKIEMA

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