Le ministère de l’Economie et des Finances en collaboration avec le Fond Monétaire International (FMI) a organisé le mardi 7 mai à Ouagadougou une conférence des parties prenantes, avec pour thème « Promouvoir une croissance inclusive au Burkina Faso : quelles voies à suivre ».
Le ministère de l’Economie et des Finances en collaboration avec le Fond Monétaire International (FMI) a organisé le mardi 7 mai à Ouagadougou une conférence avec pour but d’initier l’examen et la discussion entre les autorités et les autres acteurs sur les principales réalisations effectuées au titre des programmes appuyés par le FMI. Selon le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao, la conférence vient à point nommé car elle se déroule dans un contexte où le Gouvernement œuvre pour un développement économique et social durable. « Ainsi, en choisissant de mener la réflexion autour de la problématique de la promotion d’une croissance inclusive au Burkina Faso, vous apportez une précieuse contribution à la mise en œuvre de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), au référentiel de gestion économique pour la période 2011-2015 », a soutenu le Premier ministre. Egalement, cette conférence vise à sensibiliser le public et susciter une discussion approfondie sur d’importants thèmes des politiques publiques et des macroéconomiques. Lors de la rencontre, il a été question de l’état des performances du Burkina Faso dans les programmes appuyés par le FMI au moyen d’une analyse indépendante menée par le fonds en personne. Le pays des hommes intègres s’est engagé depuis une dizaine d’année avec le FMI, à œuvre sur une série de reformes à travers des mesures structurelles dans plusieurs domaines. Il s’agit notamment des domaines de l’administration fiscale et douanière, de la gestion des finances publiques, de la gouvernance administrative, du secteur financier, des télécommunications, de la filière coton et du secteur de l’énergie. Luc Adolphe Tiao a fait savoir que, cette conférence permettra d’évaluer les performances du Burkina dans les programmes soutenus par le FMI, avec pour but d’examiner et de discuter les principales réalisations ainsi que les échecs enregistrés. Il a relevé qu’avec l’engagement pris en 2011 par le Burkina Faso d’emprunter la voie de l’émergence économique, il devient un impératif pour le gouvernement et l’ensemble des acteurs socioéconomiques, de repenser la stratégie de développement en vue d’inverser les tendances pour une croissance économique inclusive, forte et durable.