Gérard Bassolet, conseiller de l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) du secteur 10 de Bobo-Dioulasso, est, depuis l’installation des nouveaux maires, dans une situation floue. Son siège figure sur la liste des élus de l’arrondissement 2, sur le site de la CENI. Mais il n’a pas reçu la convocation invitant les conseillers nouvellement élus à la mise en place des instances municipales.
« Il n’ya pas eu de reprises d’élection dans mon arrondissement. Je ne vois pas où se pose le problème. Est-ce au Conseil d’État ? A-t-on omis le poste de l’UPC ou a-t-on revu le nombre de sièges à pourvoir ? », S’interroge M. Bassolet. En fait, les résultats publiés par la CENI sur son site donnait ce qui suit au secteur 10 de Bobo : Sièges à pourvoir : 5 ; CDP : 1508 voix (2 sièges) ; ADF /RDA ; 879 voix (1 siège) ; UPR : 584 voix (1 siège) ; UPC : 515 voix (1 siège).
Interrogé par Burkina 24, le correspondant provincial de l’UPC, M. Moussa Zerbo, a expliqué qu’une démarche a été suivie. « Après l’installation du Conseil d’Arrondissement, lors de laquelle le conseiller Bassolet a vu son mandat rejeté, nous avons confié l’affaire à notre député. Cependant, il ressort qu’il n’y a plus de recours au Conseil d’État après la publication définitive des résultats. Mais, nous pensons qu’il faut aller au-delà de cela et voir s’il n’y a pas eu erreur matérielle », a dit M. Zerbo.
En entendant, Gérard Bassolet se pose toujours des questions. Que les autorités compétentes lui apportent donc une réponse.