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Sidwaya N° 7411 du 7/5/2013

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Alain Traoré (FC Lorient/France) : « Ma blessure, une malédiction ? Je n’y crois pas »
Publié le mardi 7 mai 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Sport : Alain Traoré le meneur de jeu des étalons


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« Fin de saison our l’international burkinabè de Lorient ». Telle est la triste nouvelle que les Burkinabè ont apprise, il y a quelques jours suite à la nième blessure de leur gaucher magique Alain Traoré. Revenu de sa blessure contractée à la CAN, l’ex-pensionnaire de Planète champion a fait long feu. Il a rechuté à l’entraînement. Joint au téléphone, c’est un joueur qui garde cependant le moral haut. Il espère revenir en force et en forme la saison prochaine.

Que s’est-il encore passé pour qu’Alain Traoré retombe dans les travers de la blessure ?

Je revenais d’une blessure contractée lors de la CAN. Je préparais le match contre Toulouse. Je me suis fait mal à la cuisse suite à une passe de l’intérieur du pied. Après les examens, le diagnostic revèle que c’est la même blessure.

Qu’est-ce qui a trotté dans votre tête sur le champ parce que c’est quand même récurrent vos blessures ?

Je me suis dit qu’il faut trouver la solution et ne pas trop m’appesantir sur mon sort. C’est vrai que c’est difficile d’être coupé dans mon élan. Je me dis qu’il faut vite retrouver la santé et travailler pour rebondir. C’est vrai que c’est ma carrière qui est en jeu, avec surtout ces points d’interrogation à mon sujet.

Qu’avez-vous à répondre à ceux qui pensent que vos blessures sont une malédiction ?

Personnellement je ne pense pas à cela. C’est vrai que chacun a son mot à dire mais il faut positiver. C’est moi la victime et je me dis qu’il faut beaucoup prier. Ce sont des choses qui arrivent dans la vie. Je me dis aussi que cela peut avoir une explication quelque part dans la mesure ou je ne me suis pas assez reposé pendant mes vacances. J’ai été trop sollicité pour disputer des matchs. Du reste, les blessures n’arrivent pas qu’à moi seul. Parler de malédiction, je n’y crois pas.

Pour être plus direct, nombre de personnes estiment que vos blessures ont un lien familial et que vous devriez revenir au pays pour obéir à certaines pratiques coutumières ?

(Rires) Je n’ai jamais reçu de coup de fil me disant de revenir au pays pour quelque chose que ce soit. C’est comme je vous le disais tantôt, ces blessures sont dues peut-être à mon manque de préparation à l’avant-saison. Je pense que le problème vient de là.

Ton entraîneur disait avant l’entame de la saison compter beaucoup sur toi. Avec cette série d’indisponibilités, quelle a été sa réaction ?

C’est clair qu’il est déçu. Je fais partie de ses éléments clés. C’est tout à fait normal qu’il soit déçu de ne pouvoir compter sur moi en temps plein. Il ne désespère pas de pouvoir m’exploiter à fond, la saison prochaine. La preuve est qu’il m’a établi un programme de préparation. On verra ce que cela va donner. J’ai sa confiance et celle de mon club. Tout le monde connait mes qualités. Ils savent que ce n’est pas un problème de qualité mais de malchance. Je prends mon mal en patience pour bien me soigner, bien me reposer pour faire une grosse saison à venir.

Quelle est la durée de votre indisponibilité ?

Tout le mois de juin. Je pense que cela va me donner le temps de bien récupérer. Je viens de faire une injection d’hormone de croissance qui est une nouvelle méthode de la médecine. On verra comment ça va réagir. Sinon présentement je ne sens plus la douleur. J’arrive à bien marcher et à me déplacer. Je suis la rééducation avec le kiné.

Il se susurre que si vous n’aviez pas accumulé les blessures, vous seriez un prétendant sérieux pour le ballon d’or africain. Réaction ?

C’est un objectif pour moi. Je pense que Jonathan Pitroipa et moi avions le potentiel pour prétendre à ce sacre. Le ballon d’or africain peut venir un jour au Burkina. Il ne suffit pas de le dire. Il faut travailler pour y arriver. Il est jouable. D’ici là, on entendra parler de nous. Je saisis la balle au bond pour remercier le public burkinabè pour son soutien. Ça me va droit au cœur de savoir que beaucoup de mes compatriotes compatissent à ma douleur. C’est encourageant et ça me donne la force de revenir vite.

Entretien réalisé par Yves OUEDRAOGO

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