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Théâtre : « Les Monologues du vagin », pour dire un mal-être profond
Publié le vendredi 21 septembre 2012   |  burkina24




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Pour sa première grande création, la Cellule Genre du Carrefour International de Théâtre de Ouagadougou (CITO) a décidé de parler de la partie la plus intime de la femme, à travers un spectacle dénommé Les Monologues du vagin. Provocante, mais surtout osée, cette pièce montre une femme seule sur scène qui parle d’elle-même, mais aussi de ses congénères.

Pourquoi ne devrait-on pas le nommer comme si l’on parlait de l’épaule, du visage, des yeux, des mains ? Pourquoi cet organe féminin fait l’objet d’un grand nombre de tabous ? Pourquoi le désigner par des pseudonymes qui ne représentent pas grand-chose ? Peut-être pour ne pas heurter les sensibilités. Pourtant, derrière ce rideau de fer baissé, une multitude de femmes vivent le calvaire d’être né de l’autre sexe et surtout de porter cet organe dont la désignation d’une hypocrisie sociale.

A travers cette pièce, la comédienne, Patricia M’BAÏLEDE expose une série de faits liés à cette appellation proscrite. Porte-parole d’une moitié vivant un calvaire tu par les agissements humains, la comédienne passe en revue les faits, parfois sarcastiques, parfois risibles qui accablent la femme. A travers plusieurs situations, l’on découvre la femme chosifiée et reléguée au second plan parce que porteuse de vagin, organe pernicieux et considéré innommable par une certaine frange de la société. La pièce s’insurge ainsi contre les vices et les ridicules de notre époque.

Ecrite par Eve ENSLER, dramaturge et comédienne américaine, Les Monologues du vagin est un texte issu de témoignages de femmes et jeunes filles du monde entier sur la part la plus intime de la femme : le vagin. Ces échanges ont été le lieu pour nombreuses d’entre elles de révéler les meurtrissures qui les tirent vers le bas.

Traduite dans 50 langues et jouée dans plus de 130 pays à travers le monde, cette pièce choisie par la Cellule Genre du CITO et dont la mise en scène a été assurée par Augusta PALENFO, assistée de Minata DIENE et la lumière créée par Fatima SOW, marque le ferme engagement des femmes de cette structure de s’engager aux côtés de leurs sœurs de toutes les catégories sociales au Burkina Faso.

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