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Concertation informelle entre les présidents ivoiriens, togolais et burkinabè : A la recherche de solutions durables aux crises ouest-africaines
Publié le samedi 4 mai 2013   |  L’Hebdomadaire


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© Sidwaya par DR
Visite du president en Cote d`Ivoire: Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara


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Dans le cadre de la recherche de solutions à la situation de crise vécue par le Togo, un mini-sommet informel de chefs d’Etat s’est tenu à Yamoussoukro. Dans cette ville, les chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Burkina Faso ont mis à profit la journée du 29 avril pour échanger sur la crise sociopolitique qui secoue l’Etat togolais et bien d’autres pays de la sous-région en vue d’y instaurer la stabilité et la paix, garant de développement durable.



Au palais présidentiel de Yamoussoukro, la rencontre a effectivement réuni les trois chefs d’Etat à savoir Alassane Ouattara en sa qualité de président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé en sa qualité de président en exercice de l’UEMOA et Blaise Compaoré en sa qualité de médiateur de la CEDEAO dans les différentes crises qui secouent la sous-région.

« Il s’agissait en réalité d’une rencontre informelle pour passer en revue les grandes questions relatives à la paix et la stabilité dans notre sous-région », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé à l’aéroport de Ouagadougou.

Concernant la crise togolaise qui a certainement été au menu des échanges à Yamoussoukro, le ministre Djibrill Bassolet a relevé ceci  : « Vous savez que le président du Faso a été facilitateur dans la crise inter-togolaise.

Les négociations sous son égide ont abouti à l’adoption de l’accord global de paix. Les chefs d’Etat ont recommandé un certain nombre de recommandations visant à rassurer les opinions, à apaiser le climat social de manière à ce que le Togo puisse à nouveau aller à des élections législatives apaisées ».

Pendant 4 heures 30 minutes, ils ont essayé de trouver des solutions aux différentes crises qui menacent le processus démocratique et le climat de paix sociale dans la zone Ouest africaine. En effet, de plus en plus, la mauvaise tenue des processus électoraux constitue des sources de violences dans les pays de la sous-région.

On citera par exemple, les récentes élections municipales et régionales en Côte d’Ivoire qui ont engendré des violences postélectorales dans certaines circonscriptions électorales.

A ce niveau, les chefs recommandent une meilleure organisation des processus électoraux en prenant en compte les préoccupations de toutes les parties prenantes afin d’éviter des conflits liés aux élections dont les conséquences sont difficiles à maîtriser.

Aux violences post-électorales, il faut ajouter les cas de terrorisme qui menacent la sécurité dans la sous-région. La situation au Mali en est une illustration parfaite. Par rapport à la situation au Mali, les chefs d’Etat se sont félicités de la dernière résolution qui transforme la MISMA en mission de la paix de l’ONU. Ils se sont réjouis de ce que le processus électoral avance dans de bonnes conditions.

Faisant le bilan des actions de sa médiation dans la crise malienne, le président du Faso a informé ses deux homologues de la présence du président de la Commission dialogue et réconciliation du Mali à Ouagadougou pour des échanges sur le processus de réconciliation (ndlr  : ces échanges avec le président du Faso ont eu le 30 avril passé).

De façon générale, les chefs d’Etat ont réaffirmé leur engagement à travailler dans la même vision que les organisations sous-régionales en vue d’y instaurer un climat de paix et de cohésion sociales durables. C’est pourquoi ils ont rappelé un certain nombre de dispositions que les organisations sous régionales prévoient.

A savoir que dans les processus électoraux, un certain nombre de mesures préventives soient prises. « Au-delà de ces recommandations, il y a les contacts qui sont extrêmement importants avec les parties qui souvent sont en désaccord sur un certain nombre de questions.

Il est prévu que les présidents en exercice de la CEDEAO et de l’UEMOA avec le facilitateur puissent, en temps opportun, parler avec les différents protagonistes », a indiqué le ministre Djibrill Bassolet.

C’est donc une nouvelle vision qui vient de commencer et les chefs d’Etat tiennent à perpétuer ces genres de rencontres pour prévenir et faire face aux différentes crises qui ont des effets sur les processus de développement de nos pays.

Abou OUATTARA

Ouagadougou-Yamoussoukro-Ouagadougou

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