Le représentant spécial et chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas a, au cours d’une audience avec le président du Conseil national de la Transition (CNT) le lundi 26 octobre 2015, invité les leaders des partis politiques à une campagne apaisée.
La communauté internationale continue d’apporter son soutien aux autorités de la Transition du Burkina Faso. C’est dans cette dynamique que le représentant spécial et chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, le diplomate ghanéen, Mohamed Ibn Chambas, accompagné du représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Pascal Karoréro, sont allés témoigner leur soutien aux députés du Conseil national de la Transition, le lundi 26 octobre 2015.
Au terme de l’entretien, le diplomate Mohamed Ibn Chambas a indiqué que sa visite est un acte de solidarité envers le CNT. Pour lui, le CNT est une institution-clé de la Transition. De ce fait, les Nations unies, dit-il, entendent apporter tout le soutien nécessaire à la structure afin qu’elle réponde efficacement à ses missions. A ce jour, le représentant de Ban Ki Moon en Afrique de l’Ouest affirme que l’ONU est satisfaite des actions menées par la Transition burkinabè. Il reste à épauler le pays pour une élection libre et crédible. «Nous avons échangé avec le président du CNT afin de voir dans quelle mesure les Nations unies peuvent être utiles à la Transition», a dit le diplomate ghanéen. Les deux hôtes de la communauté internationale se sont dit optimistes quant à la réussite des élections prévues pour le 29 novembre 2015. Mais avant le début de la campagne électorale ils ont exhorté par avance les différents leaders des partis politiques à militer pour une campagne apaisée. «Nous invitons les responsables des partis politiques à éviter lors de la campagne des paroles de haine. Ils doivent se focaliser sur leur programme de société pour séduire les électeurs et ne pas céder à la provocation», a souhaité Ibn Chambas. Il a, en outre conclu en expliquant que le Burkina Faso tient encore le bon bout de son processus, de ce fait, il se doit de donner le bon exemple au reste de l’Afrique et au monde entier via le retour à une vie constitutionnelle normale.
Wanlé Gérard COULIBALY