Suite au putsch avorté du 16 septembre 2015, la justice militaire et la Commission d’enquête en charge du dossier sont à pied d’œuvre. Ils ont procédé à des interpellations, des auditions et des inculpations.
C’est dans ce cadre que le Général Y. Djibrill BASSOLE a été inculpé entre autres, d'« attentat à la sûreté de l’Etat » et «collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure » ou détournement de deniers publics. Relativement à cette affaire, les responsables d’un Comité de soutien au Général Y. Djibrill BASSOLE ont donné une conférence de presse, le 23 octobre 2015, au cours de laquelle ils ont « réaffirmé l’innocence de leur candidat ».
Dans sa déclaration, ce comité « souhaite la relaxe des prisonniers politiques dont aucun élément probant n’est venu étayer leurs culpabilités, notamment celle de Y. Djibrill BASSOLE ».Tout en acceptant la liberté d’expression reconnue aux associations, le Gouvernement de la Transition appelle les associations à éviter toute déclaration et toute action susceptibles de mettre à mal la crédibilité et l’impartialité de la justice.Toutes les personnes inculpées auront droit à un , conformément aux instruments juridiques nationaux et internationaux adoptés par le Burkina Faso.Le Gouvernement appelle ces responsables d’associations, à laisser le dossier suivre son cours et à faire confiance en la justice dans le traitement du putsch avorté du 16 septembre 2015.
Le Service d’information du Gouvernement