Bobo-Dioulasso : naissance de quintruplés à l’hôpital Souro Sanou

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Publié le lundi 26 octobre 2015 | Sidwaya

Une dame du nom de Mariam Ouattara a donné naissance à cinq bébés, le mercredi 21 octobre 2015 aux environs de 10 heures, au centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso. Malheureusement, le cinquième a rendu l’âme. Allongée sur le lit d’hôpital dans le bâtiment post-natal, en soins intensifs, Mariam Ouattara, le visage pale et l’air pensif, est sous perfusion, à notre arrivée, le vendredi 23 octobre à l’hôpital. A son chevet, une femme âgée et sa coépouse Matou Coulibaly, venues la soutenir. De l’autre côté, à la pédiatrie, deux hommes jouent le rôle de baby-sitter, sous l’œil vigilant des infirmières. Il s’agit du père des quintruplés, Adama Coulibaly et de son petit frère. Les deux bébés sont couchés dans le même berceau, le troisième dans le berceau suivant et le quatrième sous oxygène. Mariam Ouattara, âgée de 26 ans, a mis au monde en effet, cinq bébés dont trois garçons et deux filles. Sa grossesse a été caractérisée par des maladies intempestives jusqu’à l’accouchement, selon son époux. Ce dernier a expliqué que la grossesse a débuté avec des maux de ventre répétés. « Chaque mois, a-t-il raconté, on partait en consultation et j’étais obligé de m’endetter pour honorer les ordonnances. A six mois, nous avons été transférés à l’hôpital de Banfora, pour le reste des consultations prénatales. Là-bas, nous avons été informés qu’elle attendait des quadruplés ». Depuis le 8 octobre dernier, l’hôpital de Banfora a évacué Mariam Ouattara à Bobo-Dioulasso, précisément au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Dô, au secteur 22. Vu son état, elle a été admise au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso. Finalement, c’est le 21 octobre qu’elle a pu accoucher par césarienne. Le père des quintruplés est né le 19 avril 1983 à Yanaba. Il est époux de deux femmes et père de deux filles. Adama Coulibaly est agent d’une société de gardiennage à Toussianna, localité située à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. Le père est inquiet de la survie et l’éducation de ses enfants. Pour cela, il lance un appel de soutien à toutes les bonnes volontés.

Donald KAM
(Stagiaire)