Le 1er-Mai est le jour de la fête du Travail. Comme partout ailleurs, à Ouagadougou, les représentants et membres de syndicats et associations ont défilé dans les rues. L’occasion de recueillir l’avis des Ouagalais sur le rôle des syndicats au Burkina Faso. La majorité des sondés se déclarent sceptiques quant à l’efficacité de ces groupements.
Cette semaine, notre émission « Ouaga Vox » a recueilli l’opinion de quelques Burkinabè concernant le rôle des syndicats burkinabè.
L’un des interviewés entame la discussion par un constat sans concession : « Les syndicats, on ne sait même pas si ça existe ! » Parmi les exemples avancés pour illustrer cet immobilisme, il y a les licenciements abusifs ou les très bas salaires.
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Comme quelques autres, ce Burkinabè critique la confusion qu’il règne entre politique et syndicalisme. Les défenseurs des travailleurs seraient à la botte des hommes de pouvoir et n’agiraient qu’en leur faveur.
Plusieurs interviewés émettent un avis plus mitigé : les syndicats défendraient parfois les intérêts des travailleurs. « Il y a des syndicats qui, en âme et conscience, mènent une lutte saine, mais ils sont peu », regrette un ancien.
Les garde-fous du pouvoir
D’autres sont plus élogieux à l’égard du travail des groupes syndicaux. Plusieurs Ouagalais reconnaissent la capacité de ceux-ci à améliorer certaines situations. « Je ne crois pas que d’autres personnes pourraient changer quelque chose », affirme un jeune.
Un autre jeune Ouagalais accorde un rôle important aux syndicats. D’après lui, ce sont des structures de conseil et de soutien en cas de problème.
