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Montant de la subvention aux partis politiques pour les élections de 2015 : « la décision a été unilatérale », Adama Kanazoé de l’AJIR
Publié le samedi 24 octobre 2015  |  Le Quotidien
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© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Souscription contre le référendum : l`opposition lance sa campagne nationale
Jeudi 26 juin 2014. Ouagadougou. La coordination de la campagne nationale de souscription populaire pour la lutte contre le référendum a animé une conférence de presse pour annoncer le lancement de ladite campagne. Photo : Adama Kanazoé, président l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR) et coordonnateur de la campagne




Les membres du Cadre de concertation des partis politiques ont animé une conférence de presse dans la matinée du 23 octobre 2015 sur l’actualité politique nationale. A l’ordre du jour la question de la subvention accordée aux partis politiques dans le cadre des élections couplées présidentielle et des législatives du 29 novembre 2015. Les acteurs du CCPP dénoncent le non respect de la forme en termes de prise de décision du gouvernement de la Transition en ce sens que le ministère de l’Administration territoriale a adopté le montant de la subvention sans associer les acteurs politiques. Ils ont abordé également la question de la révision de la Constitution du 2 juin 1991.

Avant l’entame de la conférence de presse proprement dite, les conférenciers ont observé une minute de silence en mémoire des Burkinabè qui ont perdu la vie lors de la bousculade à Mina et des gendarmes qui ont été mortellement attaqués à Samorogouan. En présence du président du mois du CCPP Nebnooma Edouard Zabré, du président de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la République, Adama Kanazoé, Roch Ouédraogo de le Faso Autrement, Philippe Ouédraogo, Carlos Toé du PAREN pour ne citer que ceux-ci, le CCPP a pris acte de la nouvelle date du 29 novembre 2015 pour les élections présidentielle et législatives. Pour Edouard Nebnooma Zabré, il y a une nécessité d’adapter les textes de la Constitution du 2 juin 1991 conformément à la volonté populaire exprimée lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Mais, il faut engager la question lors d’un débat national, a-t-il précisé. « Ce débat devrait permettre d’organiser le référendum constitutionnel qui serait couplé avec les municipales de 2016 », a souligné le président du mois du CCPP. A propos de la récente question relative à la subvention octroyée aux partis politiques dans le cadre des élections à venir, les conférenciers n’ont pas mâché leur mot. A en croire Adama Kanazoé, le ministère de l’Administration n’a pas respecté la forme en ce sens que les acteurs politiques n’ont pas été associés à la prise de décision.

« Tout ce que nous avons proposé l’a été sur des bases objectives, nous ne sommes pas dans l’arbitraire »

« La décision a été unilatérale », a-t-il déploré. « Sur des chaînes de radios, certains pensent que la subvention vise à pourrir les partis politiques. Sur la forme, il y a des choses à dire par rapport à la démarche du ministère. Il n’y a pas eu de concertation relative à la clé de répartition. Ensuite sur le fond, nous voulons nous conformer aux textes. Nous avons entendu le directeur des libertés publiques repartir la somme de 1 milliard FCFA destinée aux partis politiques sur les radios. Cela ne respecte pas la forme. Le Burkina Faso est un pays aux ressources limitées et nous en avons conscience. Nous ne voulons pas mettre la situation politique en porte-à-faux avec la situation de notre peuple. Nous ne sommes pas les fossoyeurs, ni les pilleurs de notre peuple. Nous nous adaptons à la capacité financière de notre pays à nous accompagner. Les textes disent que c’est un 1 milliard qui était prévu pour l’animation de la vie politique et la campagne. En 2015, il devrait avoir une seule élection au Burkina à savoir l’élection présidentielle. 500 millions FCFA pour la présidentielle et 500 millions FCFA pour l’animation de la vie politique. Ce sont les circonstances qui ont poussé au fait à la situation actuelle. Faut-il penser à une loi de finance rectificative pour dégager 500 millions F CFA pour les législatives ? Ce serait en ce moment 1500 000 000 FCFA. L’article 77 du code prévoit que c’est aux autorités de prendre en charge les délégués des candidats des partis au niveau des bureaux de vote. Si on devrait multiplier le nombre de bureaux de vote avec le nombre de délégués, cela serait exorbitant et ne voulons pas imposer cela à notre pays. Selon la jurisprudence en la matière, ce serait 4 délégués multiplié par 17000 bureaux de vote et cela abouti à 68 000 personnes. En raison de 5000 FCFA par personne tel que cela est prévu, on se retrouve enfin avec la 340 millions FCFA. Tout ce que nous avons proposé l’a été sur des bases objectives, nous ne sommes pas dans l’arbitraire. Nous ne sommes pas en train de réclamer de l’argent au peuple burkinabè », a expliqué Adama Kanazoé. Quant au récent bras de fer entre le personnel du CENOU et les étudiants, les membres du CCPP ont demandé que les acteurs puissent dialogue pour trouver une solution. Pour Blaise Somé, il sera nécessaire que chacun prenne ses responsabilités notamment les parents d’étudiants pour permettre d’offrir un abri à leurs enfants qui étudient à l’Université. En ce qui concerne, le travail de la commission d’enquête mise en place à la faveur du putsch avorté, Edouard Nebnooma Zabré a laissé entendre que peu importe le moment, mais l’essentiel est que justice soit rendue par rapport à tous ceux qui ont été meurtris dans leurs chairs. « Il y a le principe de la séparation des pouvoirs qui peut être mis en exergue ainsi que la continuité de l’Etat », a-t-il lâché.
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