Le gouvernement burkinabè a annoncé jeudi la mise à la disposition des partis politiques d’une enveloppe globale d’un milliard de F CFA, sous forme de subventions publiques pour les campagnes des élections présidentielle et législatives couplées du 29 novembre.
Un budget de cent cinquante millions (150 000 000) de francs CFA est alloué à la prise en charge des délégués des partis politiques et des regroupements d’indépendants dans les bureaux de vote, selon le compte rendu du Conseil des ministres rendu public jeudi, Cinq millions 500 mille Burkinabè sont appelés aux urnes pour élire le président du Burkina Faso et les députés, afin de rétablir l’ordre constitutionnel interrompu après l’insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir en octobre 2014.
En vertu d’une nouvelle disposition électorale, votée par le Parlement intérimaire, en avril dernier, tous les proches de Blaise Compaoré, dont deux de ses ex-ministres, Djibril Bassolé (Diplomatie) et Yacouba Ouédraogo (Sports) et le président de son parti, Eddie Komboïgo, ont été recalés à ce scrutin.
Quatorze candidats, dont quatre candidatures indépendantes et deux femmes, ont été retenus par le Conseil constitutionnel.
Un responsable du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-majorité) a indiqué que cette formation va apporter son soutien à l’un des quatorze candidats retenus pour la présidentielle du 29 novembre, après l’exclusion de la candidature de Eddie Komboïgo, président de cette formation politique.
Le parti de l’ancien président qui a réaffirmé son engagement à participer aux élections législatives, a exprimé sa volonté de procéder à des remplacements des candidatures concernées par la nouvelle loi électorale. Fi